Processus électoral : l’Italie pour des élections crédibles en RDC

Le président de la commission électorale nationale indépendante (Céni), l’abbé Apollinaire Malumalu, a récemment reçu dans son cabinet de travail l’ambassadeur d’Italie en RDC, Mariani Pio. Les deux personnalités ont échangé sur le processus électoral en cours et  les scrutins prévus pendant les trois prochaines années. Le diplomate italien n’exclut pas un appui en financement de la part de la communauté internationale, de son propre pays et plus particulièrement de l’Union européenne.

Transparence, apaisement et crédibilité résument l’idée que se fait Mariani Pio des prochaines élections. Pour cela, il fonde son espoir sur le nouveau leadership de la Céni pour une organisation réussie des élections à tous les niveaux. « J’en suis sûr, avec l’expérience et les capacités de l’abbé Malumalu, nous voulons espérer que ça va être des élections bien meilleures que celles de 2011 », a-t-il dit. Cependant, le diplomate italien a insisté sur l’importance d’avoir une idée claire des coûts réels des prochaines élections en RDC.

Pour sa part, le président de la Céni a réitéré le défi de son institution d’organiser des élections chaque année à partir de 2014 à 2016. Ce chronogramme prévoit les locales à la fin de l’année 2014, les provinciales, les sénatoriales et les élections des gouverneurs en 2015 et la présidentielle et les législatives nationales en 2016. C’est ce qui justifie le lancement prochain de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de cartographie.  À cette fin, les travaux en cours avec le gouvernement doivent permettre de fixer les budgets des locales et de doter le pays d’un outil de budgétisation pluriannuelle d’où découlera le coût global et exact des élections. « À partir de là, nous saurons comment exposer aux différents partenaires les requêtes des contributions », a-t-il déclaré.

L’abbé Malumalu a lancé un nouvel appel à l’implication des partenaires et de toutes les autres parties prenantes au processus électoral congolais. « Nous avons intérêt, dès maintenant, à nous mettre dans une ambiance électorale et de savoir que c’est le fruit de notre travail les uns les autres, chacun selon ses responsabilités, qui va permettre à nos élections d’être crédibles », a-t-il conclu.