Projet Inga 3 : la cellule d’exécution s’imprègne des règles et procédures de la BADMardi 15 Avril 2014 - 15:58 L'exercice constitue le point principal de l’atelier du lancement du Projet de développement du site hydroélectrique d’Inga et de l’accès à l’électricité (Pasel) qui se tient à Kinshasa. Environ trente participants provenant de l’administration centrale, des ministères ainsi que de la cellule d’exécution du projet sont en atelier depuis le 15 avril dans les locaux de la Cellule de gestion du projet Inga 3 (CGI3), à Kinshasa-Gombe. Ces travaux de trois jours organisés par le gouvernement de la RDC avec le concours du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ont été ouverts par le ministre de Ressources hydrauliques et Électricité, Bruno Kapandji Kalala, et le représentant résident de la BAD, Valentin Zongo. L’organisation de l’atelier répond, note-t-on, au souci de bien informer la cellule d’exécution sur les règles et procédures de la banque concernant notamment les acquisitions, les décaissements, la gestion financière et la gestion des aspects environnementaux et sociaux. L’atelier constitue, en outre, une opportunité pour tous les membres de la cellule d’exécution de bien appréhender l’ensemble des volets dudit projet. Informer et renforcer la compréhension Le gouvernement de la RDC, en organisant cet atelier, lui a prêté trois principaux objectifs. Il s’agit d’informer et renforcer la compréhension des parties prenantes, notamment la CGI3, cellule d’exécution, de l’ensemble des volets et les mécanismes de financement du projet (de telle sorte que les parties prenantes au projet disposent de suffisamment d’informations et de connaissances sur les règles et procédures de la banque pour une bonne gestion du projet), de recueillir les remarques et suggestions des diverses parties prenantes et de donner au gouvernement de la RDC suffisamment d’outils pour une gestion harmonieuse du projet (notamment la mise à jour du plan de passation de marchés, etc.). Pour arriver à ces buts, en plus des interventions du ministre Bruno Kapandji et du chef de la délégation de la BAD, qui ont circonscrit le cadre des travaux, les participants ont suivi du chargé de projet Ibrahima Konate, la présentation du cycle du projet ainsi que la présentation des règles et procédures du Groupe de la BAD en matière d’acquisition des services, des biens et équipements et travaux. Ces deux exposés ont donné lieu à des échanges qui ont permis aux différents participants d’avoir une même compréhension du projet et de ses contours. Les matières prévues pour la journée du 17 sont notamment la présentation des règles et procédures du Groupe de la BAD en matières de décaissements et de gestion financières. Dans la pratique, l’organisation a prévu une interaction entre les exposants et les participants. Ce sont ces échanges qui devraient permettre d’éclairer des zones d’ombre et d’harmoniser les vues. En parallèle, il a également été prévu des rencontres spécialisées qui devraient tabler notamment sur l’examen des procédures de décaissement, la mise à jour du plan de passation des marchés et du calendrier d’exécution du projet ainsi que de la vérification de la mise en place du dispositif de gestion financière et explication sur les contrôles interne et externe ainsi que sur le reporting. À la fin de ces travaux, prévue pour le 17 avril, les participants devront établir un rapport de lancement qui sera soumis à l’organisateur de l’atelier et aux différents partenaires dont la BAD. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: Les participants à l'atelier, dans la salle
Photo 2: Photo de famille avec le ministre Bruno Kapandji et le représentant résident de la BAD |