Promotion des valeurs de bonheur : les gouvernements invités à assurer les conditions minimales de bien-êtreMardi 21 Mars 2017 - 16:37 Dans l’idée d’encourager les gouvernants à faire accroitre le bonheur et le bien-être des hommes dans le monde, l’ONU a appelé la communauté internationale à renouveler son engagement de continuer à bâtir des sociétés plus justes et égales. L’annonce a été faite le 20 mars par la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, notamment à l’occasion de la commémoration de la journée internationale du bonheur. « Les Nations unies ont toujours existé pour promouvoir et assurer le bien-être et le bonheur de tous les peuples », a souligné la vice-secrétaire avant de rappeler que l’engagement pris pour promouvoir le bien-être des populations du monde s'est encore renforcé en 2011, plus précisément quand l'assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution dénommée : « Bonheur vers une approche holistique du développement ». En effet, dans l’esprit de cette résolution, il est bien reconnu, selon l’ONU, que dans la majorité des pays le produit intérieur brut ne reflète pas adéquatement le bien-être et le bonheur des personnes. Elle souligne, cependant, la nécessité de reconnaître des indicateurs de bien-être ayant des sources de bonheur, qui vont au-delà des indicateurs économiques. Par ailleurs, pour la responsable de l’ONU, le monde a besoin d'approches plus inclusives, équitables et équilibrées pour promouvoir le développement et favoriser la durabilité, l'éradication de la pauvreté, le bonheur et le bien-être de tous les peuples. « Dans la poursuite d'une telle approche, de nombreux pays se sont efforcés d'élaborer des mesures plus larges de progrès, souvent à travers des consultations publiques, des commissions parlementaires et des efforts pour développer de nouveaux indicateurs et une meilleure compréhension du bien-être », s'est félicitée la vice-secrétaire générale, tout en encourageant les autres gouvernements, en consultation avec les parties prenantes concernées, à poursuivre des efforts similaires. Invitant les dirigeants du monde à reconnaitre la nécessité de ce concept du bien-être, Amina Mohammed a souligné que les gouvernements ont le devoir d'assurer les conditions minimales de bonheur pour tous les peuples. Car, la poursuite de la croissance économique seule peut avoir un impact négatif considérable sur le bien-être humain et peut également entraîner des inégalités croissantes, ainsi qu’une dégradation de l'environnement. Alors que, le but du développement est d'accroître le bien-être des personnes. « Le monde doit tirer partie des enseignements de la science du bien-être et penser à établir des alliances avec le secteur privé. Parce que, le bonheur est bon pour les entreprises et que, les travailleurs heureux sont plus productifs », a-t-elle reconnu. En outre, établissant une comparaison entre le bien-être et la sécurité, la vice-secrétaire a précisé que le bien-être ne dépend pas uniquement du revenu. Car, les hommes sont plus heureux quand ils ont la sécurité personnelle et des emplois. Ou, lorsqu'ils jouissent de la liberté d'expression, quand l'environnement est propre, lorsqu'ils ont de solides relations familiales, fondées sur la solidarité intergénérationnelle et disposent d’un réseau d'amis de confiance. « Ces besoins humains peuvent être comblés dans des sociétés où les hommes sont habilités à poursuivre leurs propres objectifs qui garantissent leur bien-être personnel. Particulièrement, dans des sociétés inclusives et égalitaires où les droits de l'Homme sont choyés et respectés », a conclu Amina Mohammed, tout en rappelant aux gouvernants que le programme de développement à l'horizon 203 reconnaît que la lutte contre la pauvreté doit aller de pair avec des stratégies, qui favorisent la croissance économique et répondent à une série de besoins sociaux, notamment: l'éducation; la santé; la protection sociale et les possibilités d'emplois.
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