Régies financières : Barnabé Muakadi Boss tient à restaurer la DGI

Selon des sources proches de la DGI, Barnabé Mwakadi Boss a vingt-six ans de carrière. Il y travaille depuis l’époque où la régie financière s’appelait Direction générale de contribution. Ce qui signifie, selon ces sources, que Barnabé Muakadi Muamba Boss connaît bien cette maison qu'il est appelé à diriger, selon les dernières ordonnances présidentielles du 10 juin 2020 nommant des animateurs de certaines entreprises publiques.

Ceux qui connaissent l’homme et qui ont eu à travailler avec lui ajoutent à la probité morale « irréprochable » certaines autres qualités dont la loyauté, la compétence et la discrétion.

La fin des magouilles au bénéfice de tous

Selon son plan pour la relance de la DGI, qui a filtré dans ses premiers contacts après sa nommination à la tête de cette institution, Barnabé Muakadi promet, en plus d'autres actions en faveur de l'entreprise, notamment la restitution de la plus-value à tous les agents de cette régie financière à travers toute la République.

Produit de la Banque mondiale, Barnabé Muakadi, a assisté à plusieurs formations sur la gestion fiscale, qui lui ont procuré des compétences qu’il promet de mettre, maintenant, au service de cette régie au plus haut niveau, avec les charges lui confiées.

Un faux débat

Juste après sa nomination, certaines voix, qui auraient pris en otage cette régie financière, parmi lesquelles se trouveraient ses anciens supérieurs hiérarchiques qui bloquaient sa monteé en grade, ont mal digéré son ascension. Ils se sont levées pour évoquer son ancien grade de chef de bureau au sein de la DGI, pour le discréditer et saboter ainsi l’action du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui vient de placer son espoir en lui pour la relance de cette régie financière.

Face à ces réactions à la DGI, on rappelle aux détracteurs de Barnabé Muakadi que le poste lui donné n’a rien à voir avec les grades au sein de cette institution. « Que diront-ils des autres animateurs placés à la tête des autres entreprises alors qu’ils ne sont pas des fils-maisons ? » se sont-ils demandé pour couper court à ce débat. Notant que la compétence et la maîtrise de la régie financière ainsi que d’autres qualités sont des éléments essentiels pour booster la DGI. Cette opinion rappelle que le recours à de hauts titres universitaires ont souvent déçu en RDC, depuis l’époque de Mobutu et  sous Joseph Kabila. Ce qui l'amène à rassurer quant la personne qu'elle dit bien connaître. Mais, comme c'est au pied du mur que l'on reconnaît un bon maçon, tous les yeux se trouvent maintenant rivés sur Barnabé Muakadi et son équipe.