Région des Grands Lacs : les dirigeants décidés à prévenir et réprimer les crimes de masse

Samedi 19 Décembre 2015 - 14:45

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La huitième réunion du Comité régional sur le crime de génocide et autres crimes de masse, s’est achevée, le vendredi 18 décembre, à Brazzaville. Eviter une escalade de la violence contre les civils au Burundi, à l’est de la RDC et en RCA, est l’un des engagements pris par les délégués des Etats membres.    

La rencontre de Brazzaville intervient à un moment où, la région des Grands Lacs forte de ses douze pays membres est confrontée à la violence exposant les populations aux atrocités de tout genre. « Pour le Burundi, l’urgence et la nécessité de mettre en place le comité national pour la prévention et la répression des crimes de masse ; pour ce qui concerne la RDC, l’opérationnalisation rapide du Comité national pour la prévention et la répression de génocide et autres crimes de masse ; pour ce qui concerne la Centrafrique, la nécessité de mettre en œuvre dans les meilleurs délais, le Comité national dans le pays », a indiqué le communiqué final des travaux.

La prévention des crimes de masse et la lutte contre l’impunité dans cette région, selon les participants, nécessitent une collaboration entre le Comité régional de la prévention et de la répression de crime de génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de toute forme de discrimination et le bureau conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies pour la prévention du génocide, « pour l’appui et l’accompagnement en ce qui concerne notamment le renforcement des capacités et autres soutiens logistiques ».

La promotion et la protection des droits humains doivent être menées de façon coordonnée par l’exécutif et le parlement des Etats parties de la Conférence internationale de la région des grands Lacs (CIRGL), ont recommandé les délégués présents à la rencontre. « La mise en œuvre d’une cellule technique au niveau du secrétariat exécutif, chargée d’appuyer le comité régional en matière  de recueil, de traitement, d’analyse et de gestion des informations, ainsi que d’une cellule ad hoc pour la mobilisation des ressources. », a martelé le communiqué final des assisses de Brazzaville.

A cet effet, les participants ont procédé au renouvellement du personnel du Comité régional en charge de la prévention et la répression des crimes de masse dans cette partie du continent africain. Le leadership du nouveau bureau du Comité régional a été confié au Burundi, « Mme l’ambassadeur Salomé Ndayisaba, déléguée de la République de Burundi est élue présidente du Comité régional ». La diplomate burundaise, Salomé Ndayisaba, reconnaissant le poids de la charge qui lui a été confiée, a dit: « compter sur le secrétariat exécutif, les Etats membres, ainsi que les Nations unies pour mener à bon port son mandat dont l’agenda 2016 a été adopté au cours des travaux ».   

Fiacre Kombo

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Les participants à la huitième réunion

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