Rencontre entre le pape François et le fondateur de Facebook

La rencontre n’a pas été plus longue que d’ordinaire, mais en une vingtaine de minutes le chef de l’Eglise catholique et le grand champion des réseaux sociaux, Marck Zuckerberg, fondateur de Facebook, quelque chose est passé. Le pape se met aux nouvelles technologies de l’information et de la communication : son compte personnel, @Pontifex est littéralement assailli par des centaines de twitteurs chaque jour. Aussi n’est-il pas étonnant que de la sympathique cordialité ait émané la rencontre. Marx Zuckerberg était accompagné de Priscilla Chan, son épouse.

C’est à trois qu’ils ont discuté, selon un communiqué officiel, de comment « utiliser la technologie des communications pour soulager la pauvreté, encourager la culture de la rencontre, faire parvenir un message d'espoir, plus particulièrement aux personnes les plus défavorisées ». Le pape et l’Eglise catholique des temps modernes ont trouvé dans les moyens de communication des outils pour prolonger la pastorale, appeler la communauté au bien et à la paix.

Ces jours derniers, le pape argentin a même usé de jargon des réseaux sociaux pour interpeller les jeunes. A Cracovie, en juillet dernier, il avait invité les jeunes à « se connecter » à Jésus et à se « recharger » sur l’Evangile, pas sur les dernières tendances mondaines. En janvier, le pape avait aussi accordé une audience au directeur général d'Apple, Tim Cook, puis au président exécutif de Google, Eric Schmidt.

Régulièrement l’Eglise catholique rappelle que les moyens de communication sont avant tout « des moyens ». Et que leur utilisation peut conduire au bien comme au mal si elle est malintentionnée. Le pape est présent depuis mars sur Instagram mais, fait notable, il n'a pas de compte Facebook.