Revendications : des auditeurs de justice en colère contre leur tutelleLundi 11 Janvier 2021 - 11:30 Trente-cinq élèves magistrats ont exprimé leur mécontentement le week-end dernier à Brazzaville, suite au retrait de leurs noms des listes de mise en formation.
Lorsqu'il arrive le tour de 296 auditeurs restants, affirment ces derniers, la commission interministérielle chargée du dossier a imposé le critère d’âge. Ainsi, 35 auditeurs listés depuis presque cinq ans, ont vu leurs noms supprimés, au motif qu’ils sont âgés de plus de 35 ans. Alors qu’au départ le critère d’âge ne leur avait pas été notifié. « Lorsque nous déposions nos dossiers, il y a des années, le seul critère essentiel était d’avoir une maîtrise ou un master en droit. En retraitant nos dossiers, la commission interministérielle a introduit le critère d'âge afin de nous écarter. Si cela est le cas, en doit la loi n’a pas d’effets rétroactifs. Nous voulons être rétablis dans nos droits au même titre que les autres », a indiqué Philibert Pasi Pasi, un des membres du collectif des auditeurs de justice. Pour sa part, Murphy Miekoutima, un autre membre du collectif auditeurs de justices lésés, a ajouté que le critère d’âge ne doit pas s’appliquer qu’à eux, car, at-il renchéri, sur la liste d’admis au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), au titre de l’année académique en cours, certains candidats ont satisfait au test, âgés de plus de 35 ans. Pour se faire, le collectif des auteurs de justice dont les noms sont supprimés de la liste sollicite l’intervention personnelle du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour que leur situation soit réglée au plus vite afin qu’ils partent en formation avec les autres.
Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Les auditeurs de justice/Adiac-Photo d'archives Notification:Non |