Santé : des Congolais se forment aux nouvelles technologies de gestion de l’information sur la Covid-19

Une vingtaine de Congolais prend part à cette session de renforcement des capacités qui se déroule dans les six Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), à savoir la République du Congo, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Gabon et le Tchad.

La République démocratique du Congo (RDC) est également concernée par cette formation qui permettra aux participants de mettre au point un système d’alerte précoce à l’OCEAC dans les pays de la Cémac et en RDC.

« Les situations sanitaires qui surviennent dans une contrée de la sous-région d’Afrique centrale peuvent bien passer d’un pays à un autre, à travers les points d’entrée transfrontaliers, si l’on n’y prend garde », a indiqué le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population, Jean Ignace Tendelet, à l’ouverture de la rencontre.  

« C’est pourquoi l’OCEAC a pris la résolution d’assurer le renforcement des capacités d’intervention aux différents points d’entrée prioritaires », a-t-il ajouté, estimant que l’option choisie devrait permettre de rendre le système de santé national « plus robuste ».

Au total, vingt-huit points d’entrée ont été dénombrés au niveau de la Cémac dont quatre au Congo. Il s’agit notamment du Beach de Brazzaville, des villes de Bétou dans le département de la Likouala, de Mbié dans la Cuvette-Ouest et de Mbinda dans le Niari.

Selon le délégué de l’OCEAC, Fulgence Likassi-Bokamba, depuis l’apparition du coronavirus, Covid-19, en mars 2020, la situation globale dans la Cémac à la date du 19 juin 2022 révèle près de 229 640 cas confirmés et plus de 3107 décès, soit un taux de létalité d’environ 1,4%.

Notons que cette formation devrait par ailleurs permettre de passer en revue les notions de gestion des données, de réalisation des prélèvements biologiques, d’hygiène et de prise en charge des patients avec des aspects théoriques et pratiques.