Santé : des progrès dans la lutte contre le sida en RDC

Quelques avancées ont été notifiées, notamment en ce qui concerne l’augmentation de la couverture du paquet VIH, l’amélioration de l’utilisation des services et la décentralisation de l’offre de services vers les centres de santé et les maternités.

D’après un communiqué de presse conjoint du PNLS et de l’Unicef, les participants à cette grande réflexion sur le sida ont, après avoir évalué les progrès du Programme VIH en 2013, produit le plan d’extension de l’option B+ en RDC et validé le Plan d’action opérationnel (PAO) du PNLS pour 2014.

S’agissant de l’option B+, elle est actuellement pilotée dans six zones de santé au Katanga. Elle offre la possibilité aux femmes enceintes et à leurs conjoints vivant avec le VIH de démarrer immédiatement une trithérapie antirétrovirale avec un seul comprimé par jour, et cela à vie. En sus de cela, cette option offre une meilleure prise en charge pédiatrique des enfants qui naissent de mères séropositives au VIH. Cette initiative a permis de renforcer le système sanitaire dans les six zones de santé ciblées et d’améliorer la qualité de l’offre des services de santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.

Après seulement six mois de sa mise en œuvre, indique le communiqué de presse, des avancées significatives ont été observées. Près de 21 000 femmes ont été testées au VIH et informées de leurs résultats ; 669 femmes et 71 conjoints testés positifs au VIH ont désormais accès aux antirétroviraux ; 225 enfants nés de mères séropositives ont bénéficié du traitement pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. La mise en œuvre de cette option met à contribution des communautés pour lever les obstacles qui freinent la demande et l’utilisation de ces services.

En dépit des progrès  enregistrés dans la lutte contre le sida, les participants ont reconnu qu’il y avait des défis importants à surmonter. Il s’agit entre autre du passage à l’échelle de l’option B+ sur l’ensemble du territoire de la RDC, de la disponibilité des intrants et des antirétroviraux au vu de la demande croissante, de l'adhésion au dépistage pour les conjoints et de la rétention au traitement et aux soins.