Santé publique : la construction d’une usine des bios larvicides envisagée

Le représentant d’un laboratoire cubain Labiofam, Félix Quintanar Pulido, l’a annoncé à l’issue d’un entretien qu’il a eu le 25 février, à Brazzaville, avec le ministre de la Santé et de la Population, François Ibovi, en présence de l’ambassadrice de Cuba au Congo, Soto Pimentel. Dans ce contexte, la mission de la présente équipe est de faire une étude de prospection afin d’identifier un site où sera implantée cette usine (la première en Afrique centrale). Par ailleurs, le but de cette visite est de mettre en œuvre l’accord qui avait été signé en novembre dernier à Cuba entre une entreprise d’État cubaine et le gouvernement congolais, pour la lutte contre le paludisme.

Ce protocole d’accord porte essentiellement sur deux volets, à savoir : le programme de lutte contre le paludisme et la construction d’une usine des bios larvicides, avec un composant très important sur le transfert des technologies. Un périmètre sera consacré à l’agriculture. « Les spécialistes cubains vont intégrer ce programme avec leurs homologues congolais. C’était une rencontre agréable qui confirme de plus, les liens de cette amitié qui existe entre nos deux pays », a affirmé Félix Quintanar Pulido.

Enfin, signalons que le laboratoire Labiofam existe déjà au Burkina Faso, en Angola, en Tanzanie, au Ghana et au Gabon, où ils importent du matériel pour lutter contre les bios larvicides.