Santé publique : la présidente de la Posco reçue par le secrétaire permanent du CCSC

Lundi 9 Juin 2025 - 15:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Reçue en audience  le 6 juin par le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile ( CCSC), Céphas Germain Ewangui, la présidente de la Plateforme des organisations de la société civile et des organisations non gouvernementales (Posco), Flore Loussakoumou Diafouka, a exprimé les inquiétudes de son collectif face à la réduction imminente des financements du Fonds mondial pour la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.

La présidente de la Posco a alerté le secrétaire permanent du CCSC sur une crise sanitaire imminente due à la réduction de 15 % des financements du Fonds mondial, une situation qui menace directement des milliers de Congolais. Elle a exhorté les décideurs à agir pour garantir la continuité des soins à la population la plus vulnérable. « Si rien n’est fait, plus de 32 000 personnes vivant avec le VIH pourraient se retrouver sans traitement gratuit, plus de 4 000 malades de tuberculose sans antituberculeux, et environ 20 % de la population sans médicaments contre le paludisme », a-t-elle déclaré. Elle a également souligné que les jeunes et les femmes restent les plus vulnérables face à ces disparités sanitaires.

Pour ce faire, la Posco a sollicité le soutien du CCSC afin de porter ce plaidoyer auprès des décideurs politiques, espérant ainsi mobiliser leur attention et éviter une aggravation de la situation. Flore Loussakoumou Diafouka s’est toutefois dite confiante, assurée par l’écoute attentive du secrétaire permanent et espère une suite favorable du côté des pouvoirs publics.  « Nous espérons que notre appel sera entendu et que des actions concrètes seront engagées dans les plus brefs délais », a-t-elle laissé entendre.

La présidente de la Posco a également saisi l’occasion pour saluer les efforts du gouvernement congolais dans le domaine de la santé, notamment dans la mise en œuvre de la loi du 3 juin 2001 sur la gratuité des traitements contre ces trois maladies. 

Créée en 2021, cette structure a pour but de coordonner le système de soins communautaires; le dispositif d'aide à la prise de décision et accroître leurs performances. C'est suite à la subvention du Fonds mondial, dont la République du Congo est bénéficiaire dans le cadre de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme qu'elle a été mise sur pied.

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

1- Les deux parties lors des échanges/ Adiac 2- La délégation de la Posco posant avec le secrétaire permanent / Adiac

Notification: 

Non