Secteur privé national : une nouvelle convention pour les entreprises forestièresLundi 7 Juillet 2014 - 18:30 Le nouveau texte qui était très attendu par les employeurs et les travailleurs, a été signé le 5 juin à Brazzaville, au terme de près d’un mois d’âpres discussions La nouvelle convention abroge et remplace celle des entreprises agricoles et forestières signée il y a vingt-deux ans. Elle prend en compte les nouveaux enjeux sur le développement durable ainsi que les nouveaux métiers qui ont vu le jour au sein des entreprises forestières. Comme toute convention, celle-ci vise à améliorer les rapports de travail entre les employeurs et les travailleurs de ce secteur. Au nombre des domaines qui figurent dans ce nouveau texte : la sylviculture, le génie forestier, l’abattage, l’ébranchage, le sciage, la carbonisation, la menuiserie et la construction de maisons en bois. Les unités de transformation du bois, ainsi que les entreprises d’inventaire et d’aménagement forestier sont aussi concernées. Figurent également des métiers de laboratoire et d’analyse, les métiers de communication, etc. Ce document fait une place honorable à la sécurité, l’hygiène et la santé sociale au travail. On y trouve même quelques dispositions sur les primes de panier, de diplôme et d’ancienneté, etc. En annexe, quelques documents divers tels que la grille des salaires pour les différentes catégories reconnues, de la 2 à la 12. Un chapitre est également consacré à la classification des métiers avec les catégories correspondantes. Si certaines ont connu une évolution, d’autres ont chuté dans leur valorisation. C’est ainsi que, par exemple, la nouvelle convention place le responsable de la communication à la 7e catégorie. En clair, celui-ci ne compte pas parmi les agents de maîtrise. Il est vrai que dans l’ancien document, ce poste ne figurait pas. Le nouveau texte, qui ne se veut pas figé, prévoit des dispositions particulières avec la possibilité accordée aux entreprises d’asseoir des accords d’établissement pour des cas précis. « Ce nouveau dispositif devrait conforter davantage la croissance de la branche, le cursus professionnel, l’évolution des travailleurs et devrait favoriser le dialogue social », a souhaité l’un des signataires de cette convention. Ce texte est le fruit d’une série de consultations qui, au bout du compte, ont réuni, autour de la table, des représentants du patronat (UniCongo) et les partenaires sociaux (CSTC, CSC et Cosylac) sous l’autorité de l’administration du travail. Lopelle Mboussa Gassia |