Solidarité : des jeunes affichent de l’engouement pour le volontariat

« Le statut de volontaire se distingue de celui du bénévole et du salarié. Le volontaire s’engage d’une manière formelle, par contrat à durée limitée, pour une mission d’intérêt général. En contrepartie de cet engagement, il perçoit une indemnité de subsistance qui n’est pas assimilable à un salaire », ont indiqué les panélistes congolais, italien, français ayant partagé leurs expériences en la matière à plusieurs jeunes brazzavillois lors de la Journée du volontariat français célébrée sur le thème « Nouvelles ambitions pour le volontariat au cœur d’une démarche inclusive » à l’Institut français du Congo.

L’explication du volontariat par les panélistes a éclairci la lanterne de plusieurs jeunes qui jusque-là n’en avaient qu’une idée approximative. « Personnellement, je croyais que le volontariat est une vie de galère. Je ne faisais pas trop de différence avec le bénévolat », a indiqué Igor Ganga, un des jeunes venus écouter les volontaires qui ont partagé leurs témoignages. Les échanges se sont étendus aux raisons de l’engagement ; l’acquisition de compétences à travers le volontariat ; les qualités à avoir pour s’y engager.

Ils ont dit…

L’ambassadeur de France au Congo, François Barateau, a rappelé que la présence des volontaires en terre congolaise remonte à 1974. Ils participent, depuis toujours, aux côtés des acteurs congolais à la mise en œuvre des actions de développement utiles à la population. « En 2022, quatre-vingt-et-un volontaires français accompagnent la société civile congolaise dans son indispensable travail de structuration et de montée en efficacité », a déclaré le diplomate.

Pour sa part, le représentant national de France Volontaires, Mamadou Ndour Camara, a salué les efforts du Congo pour la valorisation du volontariat à travers, entre autres, la création d’un environnement juridique et institutionnel propice au volontariat. Allusion faite notamment à la mise en place du corps des jeunes volontaires du Congo.

Par ailleurs, le directeur délégué de l’Institut français du Congo, Régis Segala, a souligné que France Volontaires travaille main dans la main avec le Congo pour la mise en œuvre des indicateurs de développement durable et contribue au renforcement des capacités de la société civile.

En dehors des jeunes volontaires congolais qui sont déjà sur le terrain, d’autres veulent s’engager pour l’accomplissement des actions de développement en faveur de la population.