Solidarité : le Centre d’accueil des mineurs de Mvou-Mvou bientôt réhabilitéLundi 17 Février 2014 - 15:45 Le lancement du projet de réfection et d’agrandissement du Centre d’accueil des mineurs de Mvou-Mvou (CAM), dans la ville océane, a eu lieu le 15 février en présence de Monseigneur Miguel Angel Olaverri, évêque du diocèse de Pointe-Noire et président de Caritas Pointe-Noire, ainsi que des autorités et des partenaires au projet. Une visite guidée de la structure a ponctué l’événement Ouvert en 1993, le Centre d’accueil des mineurs de Mvou-Mvou à Pointe-Noire est une structure d’hébergement, de rééducation et de réinsertion socio professionnelle pour les enfants de 6 à 16 ans en situation de rue à Pointe-Noire. Il est géré par Caritas Congo conformément à la convention du 21 avril 1992 signée entre le gouvernement congolais et l’Église catholique. Face à l’exigüité des locaux actuels qui n’offrent qu’une capacité d’accueil de 16 places et des équipements pour la plupart hors service et au vu du potentiel du bâtiment d’origine, un grand projet de réhabilitation et de développement du centre a été lancé fin 2012 à l’initiative de Sandra Bagherzaeh, épouse du directeur général de Total E&P Congo et coordonnatrice du projet, dans le but d’accueillir les enfants dans les meilleures conditions et proposer à terme jusqu’à 60 places, ouvrant ainsi le centre aux filles jusque-là orientées vers d’autres lieux d’hébergement. « Les journées portes ouvertes que vous allez superviser contribueront, j’en suis sûr, à faire découvrir l’état actuel des locaux du centre afin de mesurer ensemble avec les partenaires, l’étendue des travaux à entreprendre mais aussi de pouvoir projeter la meilleure façon de l’acte que chaque partenaire au projet pose aujourd’hui », a indiqué l’abbé Luc Poaty, directeur de Caritas Pointe-Noire. Le projet de réhabilitation et de développement du CAM a commencé en 2013 avec l’agrandissement de l’équipe et l’arrivée des bénévoles qui interviennent directement auprès des enfants (psychologues, soutien scolaire, activités manuelles) ou en soutien dans les tâches administratives (amélioration de la gestion administrative du centre avec l’ouverture du compte en banque et la mise en place d’une véritable comptabilité), l’amélioration de la visibilité du CAM avec la création de nouveaux outils de communication (blog, bulletin trimestriel, dépliant). « La deuxième phase du projet prévue pour l’année 2014 consistera en la signature de conventions de financement avec les entreprises mécènes et le lancement des travaux, ainsi qu’en la recherche de davantage de donateurs afin de pérenniser le financement du CAM et offrir aux enfants du centre des conditions d’accueil dignes et une formation humaine et professionnelle qui seront les clés de leur avenir », a ajouté Joseph Miétoumouna , chef du centre. Les travaux d’agrandissement entrepris pour améliorer les conditions de vie des enfants, qui s’achèveront fin 2014 prévoient 500 m2 de bâtiments à rénover pendant quatre mois pour offrir à l’horizon 2017, 60 places d’accueil dont 36 pour les garçons et 24 pour les filles et d’autres équipements supplémentaires (10 chambres, un bureau, une chambre + un bloc sanitaire pour le surveillant, une cuisine + un stock, un grand réfectoire de 60 places, une salle polyvalente, une bibliothèque, une buanderie, des sanitaires + chambre + un bloc sanitaire pour la surveillante etc.). Le montant total du projet de réhabilitation (travaux et mobilier) est estimé à 105 millions FCFA. Sandra Bagherzadeh, la coordonnatrice du projet n’a pas manqué de remercier tous les partenaires instutionnels, bénévoles et sociétés privées qui se sont associés au projet en ajoutant qu’à la fin des travaux, le CAM -avec 60 lits- sera le plus grand centre d’hébergement d’enfants au Congo. « Votre engagement ne nous est pas indifférent, au contraire, cela touche à l’essentiel de notre vie chrétienne. La prise en compte des enfants et adolescents vulnérables vie à leur donner l’espérance d’un présent meilleur et d’un avenir ouvert au monde des valeurs humaines et spirituelles », a renchéri Monseigneur Miguel Angel Olaverri. Les enfants du Centre d'accueil des mineurs de Mvou-Mvou ont executé des chants en guise de remerciements, devant leurs hôtes. Ils ont également joué un sketch sur leurs conditions de vie, prouvant ainsi leur engagment dans la vie sociale. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Photo 1 : Monseigneur Miguel Angel Olaverri et les autres hôtes visitent le centre.
Photo 2 : Les enfants du CAM interprètent un chant.
Crédit photos "Adiac" |