Structures pénitentaires: les Maisons d’arrêt de Pointe-Noire et de Dolisie réhabilitées

 Le coût global des travaux de réhabilitation de la Maison d’arrêt de Pointe-Noire est de 115.199 .516 FCFA, ceux-ci ont concerné le centre de réinsertion, le grand quartier et la zone VIP, la cuisine extérieure, la guérite et le mur de clôture. Parcontre, la réhabilitation de la Maison d'arrêt de Dolisie, chef-lieu du département du Niari a coûté 214.104.956 FCFA. Ici, les travaux concernaient la réhabilitation et l’extension de la prison, des bâtiments administratifs et de réinsertion, la reconstruction ou la construction de la guérite, fosses septiques, puisard, bâche à eau et de la cuisine. D'autres travaux ont concerné la construction du quartier des femmes, des condamnés, l'élévation et revêtement des murs. L’extension est couverte par une dalle haute en béton armé, elle-même couverte par une étanchéité monocouche. Et, toutes les cellules équipées d’un bloc WC-Douche.

A cette occasion, Paul Morossa, directeur général de l'Administration pénitentiaire du Congo a exprimé, au nom du gouvernement sa gratitude à l'Union européenne, avant d'indiquer qu’il s’agit là de la preuve d’une coopération dynamique entre son pays l’institution occidentale. « La volonté du gouvernement est de moderniser l’espace judiciaire en général et le régime pénitentiaire en particulier. Construire une prison n’est donc pas dénué de signification et de portées politiques ; c’est fournir à une communauté humaine de circonstances, un lieu tout à la fois d’enfermement et de discipline, d’hébergement, de restauration, de formation,  des soins, de travail, d’occupation, d’accueil et de visites » a-t-il déclaré.

Pour sa part Saskia Delang à souligné que, « L’effort que fait le Congo et l’Union européenne pour la réhabilitation des maisons d’arrêt à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie contribue à rapprocher de plus en plus le Congo vers  des normes internationales. Cet effort fait partie d’un vaste programme qui s’étale sur plusieurs années; l’ambition du PAREDA est de relier les maillons de la chaîne dans le secteur en travaillant sur le fonctionnement de la justice, sur un volet pénitentiaire,  de société civile, et sur la révision des codes tout en réunissant les moyens financiers du Congo et de l’Union européenne pour l’ensemble de ces mesures », a signifié le diplomate européen.

Rappelons que la réhabilitation de ces Maisons d’arrêt obéit à la convention de financement signée le 15 juin 2010 entre l’Union européenne et République du Congo, lequel inscrit en bonne place l’amélioration des conditions des détenus dans les principales prisons de la République afin de restaurer à la population carcérale sa dignité humaine.