Tabernacle de la parole : le conseil de l’Église réplique aux accusations portées contre le pasteur Clément BowaMardi 22 Avril 2014 - 19:33 À peine qu’il venait d’échapper à une tentative d’enlèvement orchestrée par des forces obscures qui cherchent à le déstabiliser, le pasteur Bowa Clément vient, à travers une mise au point signée par le conseil élargie de son Église, de démentir avec la dernière énergie toutes les accusations d'immoralité portées contre sa personne par le cabinet « Mbambu et associés » agissant au nom de ses clients, sans en fournir la moindre preuve. Tous les griefs mis à sa charge par le cabinet « Mbambu et associés » agissant pour le compte de ses clients à l’encontre du pasteur Clément Bowa Mutombo ne seraient que « des purs mensonges provenant d’une imagination débordante » dans le but avoué de nuire à son ministère et de ternir l’image de l’Église Tabernacle de la Parole. Cette conviction découle de la mise au point faite par l’organe de direction de cette Église et parvenue le 22 avril aux Dépêches de Brazzaville. Toutes les accusations portées contre le pasteur ont été démontées une à une dans ce document qui tend à rétablir la vérité travestie intentionnellement par un groupe de frères ex-membres de l’Église ayant pourtant servi en son sein depuis plusieurs années. D’emblée, les signataires de la mise au point précisent que la sortie du pasteur Clément Bowa de son ancienne Église (l’Assemblée chrétienne de Righini) « l’a été à cause des divergences doctrinales » et non pour une prétendue immoralité. « Si tel n’était pas le cas, l’œuvre qu’il a fondée (Le Tabernacle de la Parole) il y a maintenant dix-sept ans n’allait pas prospérer et ses détracteurs n’allaient pas le choisir comme leur pasteur pendant plusieurs années », réagit le conseil tout en soulignant qu’en trente ans d’exercice de son ministère, le pasteur Clément Bowa n’a jamais mené une mauvaise vie. De la moralité du pasteur Là-dessus, c’est l’imprécision des accusations portées contre le pasteur qui est mise en relief. « Nous aurions été édifiés si ces affirmations étaient appuyées par des faits précis pouvant permettre à l’opinion de vérifier au lieu d’entretenir volontairement un flou pour masquer les réelles intentions », notent les responsables de l’Église. « Le pasteur Bowa n’a jamais eu une moralité douteuse », confirment-ils tout en prenant à témoins les chrétiens sincères et l’Église en général. La rigueur, l’intégrité et la droiture dont a toujours fait preuve le pasteur Clément Bowa sont très bien connues, indique-t-on. Des vertus que ses détracteurs veulent hélas transformer en vices parce qu’incapables de s’y conformer, se convainquent les signataires. Accusé par ses pourfendeurs d’être à la base de nombreux divorces enregistrés au sein de l’Église, le pasteur Clément Bowa s’en défend en se référant à la parole de Dieu et au Code de la famille qui, fait-il remarquer, sont clairs à ce sujet. « C’est aux concernés qu’incombe une telle décision et ils doivent s’en remettre aux deux familles et au juge de paix. Le rôle de l’Église étant de les dissuader, dans la mesure du possible, de ne pas suivre cette voie ». Du coup, l’incapacité du cabinet « Mbambu » et de ses clients à prouver leurs allégations mensongères devant toutes les instances judiciaires est étalée au grand jour. « Tous les membres effectifs de notre Église savent que le pasteur ne divorce pas les gens, ni n’incite personne à le faire. Aucune prophétie n’a divorcé un couple. Nous n’avons pas ce genre des pratiques dans notre Église », précise le conseil. Qu'en est-il des abus sexuels ? S’expliquant sur l’accusation relative aux cas d’abus sexuels dont le pasteur serait coupable, le conseil fait savoir que le Tabernacle de la parole est réputé pour sa rigueur en matière de conduite comme en témoigne l’esprit chrétien qui y règne lequel est contraire aux affabulations du groupe des frères. « Qui dans ce groupe, avant sa sortie de l’Église, a relevé des abus sexuels des membres, des cas des divorces ou des choix des conjoints imposés ? », s’interroge le conseil. Tout en demandant à chaque membre du groupe d’avoir le courage d’éclairer l’opinion chrétienne sur les raisons fondamentales de sa sortie de l’Église, le conseil stigmatise, par ailleurs, le caractère hétérogène dudit groupe constitué des gens sortis de l’Église à des périodes différentes (dix ans, six ans, quatre ans, etc.) et pour des motifs différents. Cet organe directeur de l’Église est plutôt réconforté à l’idée que « le peuple de Dieu n’est pas dupe et qu’il comprend très bien de quoi il s’agit, tellement l’énormité des mensonges dépasse les bornes ». Le service de don spirituel « À ce jour, aucune prophétie n’a divorcé une femme ni n’a taxé une plaignante de sorcière dans notre Église. Ceux qui ont cru facile d’émouvoir l’opinion en inventant ces calomnies se rendent maintenant compte qu’apporter des preuves devient très compliqué », fait remarquer le conseil. Cette structure soutient que ce service existe aussi dans d’autres Églises et est conforme aux prescrits des Écritures saintes. « La Bible dit dans Thessaloniciens qu’il faut examiner les prophéties et les rejeter s’il y a une preuve contraire. Pourquoi, si tel est le cas, cela devrait-il poser problème ou entraîner neuf mois de procès avec une tentative d’enlèvement ? », se demandent les membres du conseil. Et d’ajouter que les trois familles qui se plaignent à propos dudit service « savent très bien que leurs problèmes ne proviennent aucunement du service des dons spirituels de l’éÉglise et ne peuvent tromper personne à ce sujet car les éléments de preuve, des nombreux témoins sont disponibles et édifient à chaque fois les instances qui les sollicitent ». Concernant la prétendue violation des lois de la République, il est rappelé que cela est constaté par des instances judiciaires compétentes. Dans le cas d’espèce, il est indiqué que « ni le pasteur, ni l’église (qui est aussi constituée d’organes autres que le pastorat) n’ont violé les lois de la République ni encouragé quiconque à en violer ». Quant aux opérations de concussion prétendument mises en œuvre pour soudoyer les magistrats et les conseillers du ministre de la Justice, il ressort que le pasteur Clément Bowa n’a jamais posé des actes qu’on lui impute ni ne s’est jamais targué « d’être intouchable et couvert par des magistrats ». En outre, il est précisé qu’il ne rejette jamais les conseils des autres ministres de Dieu allant dans le sens de forger la paix et l’unité de l‘Église, mis à part les cas récents de deux honorés anciens. En tout état de cause, le conseil invite les fameux plaignants à revenir à la raison en se désolidarisant du groupe restant à l’instar de deux familles ayant sollicité récemment (par le biais de leurs avocats avisés) et obtenu un arrangement à l’amiable sans délai suite aux conseils des autorités judiciaires ».
Alain Diasso |