Taekwondo : les athlètes de la diaspora soutiennent la discipline

Les experts taekwondoins de la diaspora ne souhaitent pas rester en marge de l’olympiade 2013-2016. D’autant plus que le pays, dans sa marche vers les 11^e Jeux africains qu’il abritera, a plusieurs défis à relever notamment dans la formation technique des athlètes. « Nous voulons nous impliquer pleinement pour redorer le blason du taekwondo congolais en le faisant briller au-delà des frontières nationales », déclarait l’expert Goma Kamba, 4^e dan de la discipline qui s’exprimait au nom des maîtres de la diaspora. 

Pour la quasi-totalité des fédérations sportives nationales, rappelons-le, 2013 est considérée comme l’année du lancement de la préparation technique des athlètes. Le but est d’amorcer les réglages sur divers aspects pour ne pas manquer le rendez-vous des Jeux africains en 2015.

« L’apport des maîtres taekwondoins de la diaspora consistera notamment à donner aux compétiteurs les outils technico-tactiques menant à de grandes performances. L’objectif visé étant d’optimiser les possibilités de glaner des médailles internationales. », a souligné M^e Kamba Goma. Pour ce faire, les experts envisagent de favoriser l’accès à la pratique compétitive. Ainsi, les athlètes seront formés sur les aspects fonctionnels du taekwondo, soit l’apprentissage des techniques de combat de haut niveau. Ces aspects, selon les techniciens de la discipline, sont indispensables pour maximiser les performances des compétiteurs.

M^e Kamba Goma qui a formulé le vœu d’accroître le niveau des athlètes locaux, au nom des maîtres de la diaspora, a fait ses preuves en France où il a remporté plusieurs titres en tant que compétiteur et entraîneur. Il a été sacré champion de Paris à deux reprises (1997, 1999) et champion de France national 2 (2004). En 2005, il a occupé la troisième place à l’Open international de first contact. Comme entraîneur, M^e Kamba Goma a dirigé, entre autres, l’équipe de Paris avant d’offrir ses services au Centre régional d’accès au haut niveau.