UDPS : le parti prône le dialogue inclusif entre les principales forces politiques

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et toutes les forces acquises au changement exigent de la communauté internationale la convocation rapide du dialogue inclusif prévu par l’Accord-cadre d’Addis-Abeba dans sa résolution 2098. Une des premières matières qui sera traitée par ledit accord sera, d’après cette opposition, de régler la question de légitimité du pouvoir qui se pose au pays par le rétablissement de la vérité des urnes. Telle est la substance du message d’Étienne Tshisekedi livré à la base de l’UDPS/Mbuji-Mayi, le 10 novembre, que le secrétaire général adjoint Bruno Tshibala a relayé au cours d’une conférence de presse. Pour l’UDPS, le dialogue inclusif entre les principales forces politiques du pays constitue le cadre idéal pour remettre la pendule à l’heure en ce sens que tous les problèmes qui handicapent la viabilité de l’État seront minutieusement examinés.

Concernant la révision de la Constitution, le parti d’Étienne Tshisekedi  note qu’en tant que loi des lois, elle devrait être mise à l’abri des aléas de la vie et des révisions intempestives. « Nulle part dans cette Constitution, il est dit et permis que quelqu’un le fasse même en recourant au peuple consulté par référendum », a fait savoir Étienne Tshisekedi par le truchement de son secrétaire général adjoint. Et d’ajouter que l’UDPS dit « Non » à une soit-disant nouvelle Constitution qui serait l’œuvre des forces démocratiques au service des intérêts partisans. Quant au processus électoral en cours piloté par la Céni de l’Abbé Apollinaire Malumalu, l’UDPS par la voix de son mentor récuse la mise en place de cette institution citoyenne négociée selon la seule volonté du pouvoir illégal en violation des principes d’une République démocratique moderne.   

À titre de recommandations, l’UDPS appelle le peuple congolais à s’opposer à toute tentative du pouvoir visant à réviser la Constitution ou d’en imposer une nouvelle. « La Céni, la véritable, sera mise en place par consensus au dialogue inclusif », a déclaré Étienne Tshisekedi. Et si ce dialogue n’est pas convoqué dans les meilleurs délais, la population du Kasaï oriental est exhortée « à se prendre en charge pour mettre fin à l’imposture et à l’aventurisme politique ».