Union interparlementaire : le comité des droits de l’homme inquiet du cas Diomi Ndongala

Dans une décision adoptée par le Comité des droits de l’homme de l’Union interparlementaire (UIP), au mois de janvier, cette structure internationale a manifesté ses inquiétudes face au cas d’Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la RDC.

Ce comité, qui dit demeurer profondément préoccupé par la dégradation de l’état de santé de Diomi Ndongala et les allégations de déni de soins médicaux, a engagé les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour que ce dernier reçoive, sans délai, les soins médicaux prescrits par les médecins. Il a également souhaite être tenu informé à cet égard.

La structure a aussi affirmé engager à nouveau les autorités compétentes à mener la procédure judiciaire dans le plus strict respect des garanties d’un procès équitable, conformément aux obligations internationales souscrites par le pays, en matière de droits de l’homme. Elle a, par ailleurs, décidé de continuer à suivre attentivement la procédure judiciaire, en explorant la possibilité de dépêcher un observateur aux audiences.

La non-application des résolutions des concertations

Le comité des droits de l’homme de l’UIP a profondément regretté qu’aucune mesure n’ait été prise en vue de la résolution de ce cas en application des recommandations du rapport des concertations nationales. Pour ce comité, suite à la révocation abusive du mandat parlementaire du député Diomi, le caractère éminemment politique de ce dossier ne fait plus de doute. Il a, par ailleurs, estimé que l’Assemblée nationale de la RDC a manqué à son obligation de garantir la protection des droits fondamentaux d’un de ses membres, sans discrimination fondée sur ses opinions politiques.