Violation de droits de l'Homme : 189 cas répertoriés au mois de mars

Les nombreux cas de violations de droits de l’Homme quotidiennement enregistrés sur le territoire national attestent, si besoin en est, de l’ampleur que prend le phénomène encore loin d’être éradiqué définitivement. Le dernier rapport du mois de mars de la division des droits de l’Homme de la Monusco est révélateur sur la pertinence du fléau. En effet, 189 cas de violations des droits de l’Homme ont été enregistrés en cette période, précise le rapport rendu public le mercredi dernier au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco. Les atteintes au droit à l’intégrité physique, au droit à la liberté et à la sécurité de la personne, au droit à la propriété et à la vie comptent parmi les cas les plus patents des violations des droits fondamentaux de la personne humaine généralement violés.   

Six atteintes au droit à la liberté et sécurité pour la personne avec, à la clé, des arrestations et détentions arbitraires ou illégales ont été répertoriées par cette structure de la Monusco au mois de mars. Il ressort de ce rapport que les nombreux cas de violation des droits de l’Homme ont visé notamment les journalistes, les opposants politiques et les activistes des droits de l’Homme dont quatre d’entre eux sont tombés sous le coup d’arrestations et enlèvements. Les atteintes au droit à l’intégrité physique des personnes concernées ne sont pas également à exclure du champ des abus décriés.

D’après la source, « l’ensemble des agents étatiques auraient été responsables de près de 52% du nombre total des violations des droits de l’Homme » enregistrés au cours de cette période. Pour leur part, les groupes armés auraient été responsables, quant à eux, de près de 48% du nombre total d’abus perpétrés en mars dernier.