Yvon Wilfrid Lewa-let Mandah publie la pièce de théâtre "Tout ou Rien"

"Tout ou Rien" est une pièce de théâtre écrite en 87 pages mettant au centre Monsieur Tout, Madame Ou et Monsieur Rien qui, au hasard d’une rencontre impromptue s’affrontent, discutaillent avec des propos parfois heurtés sur la vie de tous les jours mais s’évertuent à garder toute la lucidité pour former un triumvirat passionné et passionnant.

La pièce de théâtre passe en revue tous nos travers, que l’écrivain met à nu avant d’inviter  ses semblables  à plus d’humanisme.

Selon Alphonse Nkala, critique littéraire, cette pièce de Lewa-let renferme des personnages ordinaires qui racontent une histoire ordinaire, tirée de la vie ordinaire. C’est une pièce de théâtre où s’imbriquent la comédie et des faits purement invraisemblables qui emportent notre imaginaire dans une rêverie chimérique.

Lewa-let plaide pour que Dieu soit le démiurge de la vie. Ainsi, il use des allusions, personnages et faits bibliques pour magnifier le très haut qu’il considère comme sauveur et protecteur. Pour Alphonse Nkala, l’ouvrage peut être inscrit dans la littérature chrétienne tant la prépondérance du vocabulaire chrétien est saisissante.

Aspirateur à la paix, Lewa-let invite les humains à plus d’humanisme et à cultiver les reflexes de paix, un idéal à propager impérativement dans l’optique d’un monde plus égalitaire, extirpé des fractures sociales.

Dramaturge de talent, comédien  et  metteur en scène émérite,  les œuvres de Lewa-let Mandah oscille autour de la centaine de page a fait remarquer Maurice Loubouakou, l’éditeur avant de poursuivre qu’il est capable d’amener sa muse à une pagination plus importante puisqu’il a le talent et le culot pour le faire.

Les œuvres de Lewa-let sont un condensé d’une foultitude de modes de bienséances ressassées dans les mots, phrases et expressions « C’est une pièce qui corrige les mœurs et met à nu les travers de notre société », a renchéri Alphonse Nkala.

Encore appelé le Molière du Congo pour son goût affirmé vers les œuvres  théâtrales, Yvon Wilfried Lewa-let Mandah a dirigé la troupe universitaire au Campus Enam à Brazzaville. Membre du salon littéraire Jean Baptiste Tati Loutard, il a été aussi élu à la tête du club littero-scientifique Autopsie. Récipiendaire du Prix international de poésie Tchicaya U’tamsi et du prix Tchikounda de meilleur écrivain en 2000, il est membre de l’association action évangélique pour la paix et, est agent de la Société Getma.

Les œuvres : Mon patron n’est pourtant pas un blanc (théâtre), les jalons (poésie), Apocalypse (théâtre )et Mon refuge font partie de ses publications antérieures.