Majorité présidentielle : Aubin Minaku sur la selletteLundi 31 Mars 2014 - 17:14 La Dynamique des partis extraparlementaires de la majorité présidentielle (DPE/MP) estime que le concerné ne remplit pas convenablement son rôle d’animateur principal de la famille politique du chef de l’État.
L’actuel président de l’Assemblée nationale, par ailleurs secrétaire général de la majorité présidentielle, fait actuellement l’objet des critiques acerbes de la part d’une frange des cadres de cette famille politique. Ces derniers regroupés au sein de la DPE/MP estiment que l’intéressé ne remplit pas convenablement son rôle d’animateur principal de la famille politique du chef de l’Etat. Dans une correspondance datée du 28 mars portant les marques de Silvère Boswa Isekombe, Crispin Kabasele Tshimanga et Me Désiré Nawej Yav respectivement secrétaire général du Parti communiste congolais, président national de l’Union des démocrates socialistes et président national du Parti conservateur des droits coutumiers, la DPE/MP dénonce le laxisme d’Aubin Minaku dans la conduite de la plate-forme présidentielle. Ladite lettre relayée dans la presse et adressée à Évariste Boshab en sa qualité de secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) est sans équivoque. Il y est fait état du remplacement d’Aubin Minaku par un autre cadre du PPRD plus chevronné doublé des qualités de mobilisateur et respectueux des chefs de partis signataires de la Charte de la majorité présidentielle. « Depuis environ trois ans, l’actuel secrétaire général n’arrive pas à constituer notre plate-forme (MP) comme un mouvement fort, compétitif et cohérent capable d’affronter la nouvelle situation politique conformément à l’article 2 de la Charte de la majorité présidentielle », font savoir les signataires de la correspondance susdite. Ils s’inquiètent du visage qu’affiche présentement la plate-forme présidentielle sur fond de tiraillements internes alors que les enjeux de l’heure requièrent plus de cohésion face aux perspectives électorales de 2016. Tout en jugeant de globalement négatif le bilan d’Aubin Minaku n’est pas parvenu à redynamiser les structures de la majorité présidentielle souffrant de plus en plus d’un déficit de cohésion, Silvère Boswa Isekombe et ses collègues ne jurent plus que par son remplacement. Ils espèrent que leur requête retiendra la particulière attention de leur autorité morale dont ils se déclarent prêts à rallier le point de vue, contraire à leur revendication soit-il. Alain Diasso Légendes et crédits photo :Aubin Minaku |