Célébration : l’Institut français du Congo Brazzaville fête ses 25 ans d'existenceMardi 17 Décembre 2019 - 18:30 Le vingt-cinquième anniversaire de l'espace culturel a été marqué par un méga-concert organisé à la corniche, le 15 décembre, en présence des ambassadeurs de France, de la délégation de l’Union européenne et de bien d’autres diplomates en poste au Congo.
C’est l’Atelier Salsa de Christian qui a ouvert le bal par la danse de salon, avant que l’Atelier Muleck, un groupe très spectaculaire qui a égayé le public, ne le succède. Une prestation marquée par la démonstration de plusieurs danses. Il en a été autant pour l’Atelier Zumba. Les tam-tams ont débuté réellement avec le fantastique groupe Musée d’art, qui a présenté au public un merveilleux spectacle. Après ce groupe, l’incroyable Jules Ferry, prix de la francophonie, a, par un style tout à fait particulier, servi du conte aux spectateurs. Sitôt après, deux slammeurs qui font la fierté du Congo ont fait leur montée sur scène. Panther Black et Mariusca Moukengue ont enflammé le public avec des textes comme "Brazzaville", "La gastronomie congolaise" et "l’Espoir", parfois accompagnés de la musique. Cap Congo, avec ses cinq artistes qui sortent d’une tournée régionale en attendant une grande tournée européenne, a épaté le public par des danses à suspense. Après cette prestation, l’artiste comédien Fortuné Bateza a servi au public la comédie intitulée "Le député fou". Un sapeur français agrémente l’événement
Très attendue comme bien d’autres artistes, d’ailleurs, Fanie Fayar, médaillée d’or de la francophonie, première Congolaise à avoir joué au Palais des sports Bercy, a été également de la partie. Véritable bête de scène, elle a été l’applaudimètre de la soirée. Son animation n’a pas laissé insensible un expatrié qui a fini par accaparer la scène sous les grands applaudissements de tous. Invités à clôturer la célébration de leur soixantenaire à l’occasion de ce méga concert, les Bantous de la capitale ont, comme Fanie Fayar, joué trois chansons. L’orchestre était conduit par le doyen de la musique congolaise, Ganga Edo. Toujours apte sur scène, il a déclaré : « C’est grâce au Seigneur que je continue de fredonner de la musique. »
La soirée a été clôturée par la prestation de l’un des monuments de la musique congolaise, Casimir Zoba, dit Zao. Très attendu par le public resté jusqu’aux heures tardives, Zao a interprété trois chansons. "Welé" a permis à l’artiste de communier avec le public avant de l'électriser avec des chansons comme "Soulard" pour terminer par le mythique titre "Ancien combattant" à travers lequel il invite tout le monde à cultiver l’amour et non la guerre. Pour la responsable de la communication de l’IFC, Barbara Pamou, « l’IFC a fêté les vingt-cinq ans du bâtiment situé au rond-point de la place de la République, les vingt-cinq ans à faire vivre les cultures ». Bruno Okokana Légendes et crédits photo :1 - Parade des sapeurs parmi lesquels un Français / Lebon Chansard
2 - Gianny Olando Mwana’Eboro et son groupe Âsimba Bâ Penda / Rhydjo Brunezz Lopa
3- Le patriarche Ganga Edo et les Bantous de la capitale sur scène / Rhydjo Brunezz Lopa
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