Inga 3 : la BAD salue l’appropriation du projet par la partie congolaise

L’atelier sur le lancement du Pasel tenu dans les locaux de la Cellule de gestion du projet Inga 3 (CGI3), à Kinshasa-Gombe, a été clôturé le 17 avril sous une note de satisfaction de la banque africaine de développement (Bad), représentée à ces travaux par le chargé de projet, Ibrahima Konate. « L’activité ne fait que confirmer la volonté exprimée depuis des décennies de la BAD, d’accompagner la RDC dans son développement », a-t-il souligné. Ce satisfecit, note-t-on, est un grand pas dans la réalisation de ce projet dont l’importance pour le pays, la sous-région et l’Afrique tout entière, n’est plus à démontrer.

Pour soutenir son satisfecit, en plus de cette affirmation, le chargé de projet de la BAD a souligné que cette institution monétaire africaine ainsi que les partenaires au développement ne pouvaient pas réaliser un projet sans son appropriation par les bénéficiaires. En ce qui concerne Inga 3, Ibrahima Konate a appelé la partie congolaise à rester dans le cadre des règles et procédures, comme présentées, tout en ayant à l’esprit que l’objectif final est la réalisation de ce projet. Le chargé de projet de la BAD a salué l’entente directe qui règne entre les bailleurs des fonds et la partie congolaise ainsi que la volonté de la partie congolaise de comprendre comment les choses se passent. « C’est le jalon numéro 0 qui vient d’être posé. La balle est maintenant dans le camp de chacun d’entre nous afin de travailler pour arriver aux objectifs fixés », a-t-il dit.

Dans le mot de clôture de cet atelier, le coordonnateur de la CGI3, Bernard Diayele Watekidila, a reconnu la motivation des bailleurs des fonds pour que le projet Inga 3 soit mis en œuvre dans un bref délai. Tout en relevant le déficit énergétique dont souffre la RDC, il a insisté sur l’importance du projet Inga. « Si l’on veut que le pays soit émergent, il faut compter sur le projet Inga. Inga est incontournable », a-t-il appuyé.

Appropriation du projet

L’objectif principal de l’atelier était de permettre une bonne appropriation du projet par tous les acteurs afin de faciliter leur contribution efficace à sa bonne exécution. Cela a impliqué un échange d’informations portant notamment sur les règles et procédures d’acquisition des biens, travaux et services, de gestion financière, administrative et comptable et de décaissements. Après les présentations et les échanges, toutes les parties prenantes de ce projet sont ressorties de ces travaux avec une même compréhension sur le projet. Par ailleurs, cet atelier a permis à marquer d’une manière succincte les avancements par rapport au projet Inga 3. Il s’agit notamment de l’actualisation des calendriers d’exécution et des plans de passation des marchés.

Durant l’atelier, la mission a procédé, avec l’organe d’exécution du projet, à la finalisation du calendrier initial figurant dans le rapport d’évaluation du projet. L’organe d’exécution a été ainsi formé, au travers d’exercices pratiques, aux méthodes de mise à jour des plans de passation des marchés. Les participants ont également procédé à l’adoption du calendrier prévisionnel d’exécution du projet alors qu’il a aussi été convenu que le calendrier d’exécution sera mis à jour sur la base des missions officielles de la banque.

Il est, par contre, noté que la date de clôture de décaissement pour le projet Pasel est prévue au 31 décembre 2019 tandis que celle des dons FEF signés en mai 2013 est prévue au le 31 décembre 2014. Mais il est souligné la possibilité d’introduire à la banque une lettre de prorogation avant juin 2014.

Dans les conclusions et recommandations, les interventions de la mission ont permis aux participants d’avoir une bonne compréhension du contenu du projet et des conditions liées à l’accord  des dons et de se familiariser davantage avec les règles et procédures de la Banque en matière d’acquisition, de gestion financière et de décaissement.

Pour s’assurer que l’exécution du projet s’opère conformément au calendrier établi, la mission a demandé à la cellule de s’approprier le rapport d’évaluation du projet; de maintenir le dialogue avec le bureau de représentation de la BAD à Kinshasa et de cultiver l’esprit de la communication avec les autres parties prenantes sur le plan national.

Il a également été plaidé de la bonne gestion du processus d’acquisition à travers la mise en œuvre du Plan de passation des marchés réactualisé lors de cette session ainsi que la rigueur et la confidentialité tout au long du processus d’évaluation des offres et des propositions et la bonne tenue de l’archivage des dossiers d’acquisitions.