Gouvernance : Emmanuel Ollita Ondongo à la tête de l'autorité anticorruption

Mardi 7 Juillet 2020 - 13:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’une des missions du nouveau président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC), Emmanuel Ollita Ondongo, nommé en Conseil des ministres le 6 juillet à Brazzaville, est de contribuer au renforcement de la bonne gouvernance dans les secteurs public et privé.

Emmanuel Ollita Ondongo n’est pas nouveau dans l’arène de la lutte contre la corruption. Il a, en effet, dirigé la structure panafricaine dénommée l’Association des autorités anti-corruption d’Afrique. A la tête de la Haute autorité de lutte contre la corruption, au plan national, il aura pour secrétaire général Michel Mombili.

Les missions

La HALC a la responsabilité de prévenir et combattre la corruption, la concussion, la fraude et les autres infractions assimilées. La structure doit également faire respecter les règles de bonne gestion publique ; transmettre aux autorités judiciaires chargées des poursuites les procès-verbaux d’audition et d’interrogatoire. Il sera, par ailleurs, question de suivre la mise en œuvre des réformes engagées par le gouvernement en matière de lutte contre la corruption, en faisant des recommandations pour l’amélioration continue de la gouvernance.

La lutte

« Je mesure l’impatience du peuple qui attend que les têtes tombent comme si la présomption d’innocence n’était qu’un écran de fumée. (…) Je comprends l’inquiétude du peuple devant l’exigence de transparence et d’objectivité. J’assure qu’il n’y aura ni bouclier de protection pour les uns ni rampe de sanctions pour les autres », déclarait le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans son discours sur l’état de la nation en décembre dernier. Le chef de l’Etat soulignait, par ailleurs, que face aux délits économiques, il n’y aura ni menus fretins ni gros poissons.

L’assainissement de la gouvernance, en effet, est souhaité par les autorités, le peuple et les partenaires au développement, notamment le Fonds monétaire international dans le cadre de l’accord de facilité élargie de crédit signé avec le pays en juillet 2019. Mais, la réalité est telle que le combat contre la corruption ne peut pas être gagné en un jour.

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Le nouveau président de la HALC

Notification: 

Non