Insertion professionnelle : 8400 jeunes vulnérables enrôlés à Pointe-Noire

Mercredi 25 Août 2021 - 18:45

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Une délégation interministérielle a supervisé, le 24 août, les opérations de collecte des candidatures des jeunes vulnérables déscolarisés qui ont lieu du 13 au 27 août dans six sites de la ville océane.

Jacques Samba, conseiller à la Réforme des programmes au ministère de l’Enseignement technique et Professionnel, et Marc Alain Mantot, conseiller à la Formation qualifiante au cabinet du ministre en charge de la Jeunesse, sont venus s’assurer du bon déroulement des opérations de collecte en vue d’apprécier l’engouement des jeunes à cette activité.

A la mairie de l’arrondissement 5 Mongo Mpoukou, au Complexe sportif de Pointe-Noire, à la mairie de l’arrondissement 3 Tié Tié, au Cefa des métiers et services, au Cefa des métiers de maintenance industrielle, au Centre professionnel Madre Morano à Mpaka, l’engouement est perceptible et les jeunes âgés de 16 à 30 ans viennent s’enrôler en vue de pouvoir bénéficier des formations gratuites prévues à cet effet dans les métiers de l’agriculture, de services, de l’industrie, etc., en suivant le processus de candidature en cinq étapes en lien avec les mesures barrières édictées par les autorités du pays.

Les cinq étapes sont l’arrivée dans le centre et l’accueil selon les mesures barrières contre la covid 19 ; la sensibilisation des candidats sur les critères d’éligibilité, le déroulement des formations, le mode de sélection des candidats et le processus de candidature ;  le visionnage des video et choix des filières, les tests de français et calcul exclusivement pour les jeunes ayant abandonné les études de la classe de 4e en classe de terminale sans avoir obtenu le bac et enfin les entretiens individuels pour la saisie des données à l’aide des tablettes.

« Nous avons senti l’engouement de la jeunesse qui veut avoir des compétences dans un métier pour une qualification. Cette jeunesse qui constitue l’avenir de demain mérite une prise en charge et cela nécessite des moyens »,  a dit Jacques Samba. Il a ajouté que par rapport à l’engouement des jeunes à s’enrôler, le gouvernement devrait mettre plus de moyens afin que les quotas prévus soient revus à la hausse pour  permettre de former plus de jeunes à l’avenir.

Signalons que le Projet de développement des compétences pour l’employabilité, financé par la Banque mondiale, a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi, à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant en zones urbaines et péri urbaines à Brazzaville et Pointe-Noire, afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail. Ce projet a démarré en 2014 et a déjà formé 5 163 jeunes des deux villes en deux promotions 2016 et 2018 dans plusieurs filières.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Une vue des jeunes en train d'être enrôlés /Adiac

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