Livres : Israël Masanka publie la deuxième séquence d’Agito le voyageur

Le jeune prodige avait prévenu qu’il n’était pas à court d’inspiration et le démontre. Avec la nouvelle publication qui date de Pâques, il livre aux lecteurs qui se comptent parmi ses condisciples du Collège Saint-Joseph Elikya la suite de l’histoire d’ « Imecka, l’univers des Mequains » au travers des aventures du héros Agito le voyageur. Le récit découvert à la faveur de la première séquence s’étale sur 300 pages qu’il entend mettre à leur disposition au fur et à mesure des publications. En effet, si l’on fait le compte, il reste encore bien 275 pages avant d’en arriver au dénouement de l’histoire.

Conforté par le succès recueilli auprès des compagnons de son école où 1 600 exemplaires de la première séquence ont été livrés sur les 3 000 publiés, Israël est bien lancé. Même si la sauce n’a pas encore bien pris à son goût, le jeune auteur a l’ambition de publier les autres fragments de sa BD à fréquence régulière avec la bénédiction de ses parents. Il sait qu’il a encore fort à faire, mais il a foi en l’avenir. Du reste, à la fin de la seconde séquence de sa BD, il annonce les couleurs de la sorte : « Tout est possible à celui qui croit et qui ose. J’ai osé à 7, 8, 10 ans, j’ai réussi ma première série. Dieu tu es super… ! ». Une profession de foi qui se passe bien de tout commentaire quand on sait la précocité de ce jeune bédéiste qui tient à s’affirmer coûte que coûte.

Avec son volume plus important que la précédente, la publication est passée de dix à vingt-cinq pages, la nouvelle parution coûte le double du prix préalable. La BD est donc disponible à 10$ cette fois et non pas à 5$ comme précédemment. La couverture reste inchangée à la seule différence que le chiffre 2 remplace le 1 dans la case séquence.

Par ailleurs, Israël n’entend pas en rester là. Il nous a fait la confidence qu’il se focalise sur son projet de dessin animé avec l’espoir de mieux se faire connaître. « Aux âmes biens nées la valeur n’attend point le nombre des années », le dicton se vérifie bien ici.