Grogne sociale : les travailleurs des sociétés Top’s Services, CSS et Servtec revendiquent leurs droitsMardi 28 Septembre 2021 - 18:00 Le collectif des travailleurs évoluant dans la base Ilogs est entré en grève, le 27 septembre, à la suite du non-respect des engagements pris par la société Ilogs, pour le paiement régulier de leurs salaires ainsi que de leurs arriérés. Depuis 2017, les agents des sociétés Top’s Services, CSS et Servtec qui travaillent à la base Ilogs dénoncent le non-respect, par cette société, des engagements pris concernant le paiement des salaires, l’apurement des arriérés de salaires et l’amélioration des conditions de travail. Une situation qui, d’année en année, s’est empirée jusqu’à occasionner de lourds arriérés de salaires. Seize mois sans solutions en dépit de la volonté manifestée par ces travailleurs pour le règlement concerté qui arrange les différentes parties. Ceci, afin de pérenniser le dialogue social, gage du maintien du climat social, de la préservation de l’outil de travail et de l’emploi. Aujourd’hui, les travailleurs de ces trois sociétés ont décidé d’observer un mouvement de grève jusqu’ à ce que leurs revendications trouvent satisfaction. « Nous exigeons le paiement par Ilogs de cinq mois de salaires afin de faire face aux différentes difficultés de tous genres occasionnées par cette situation. Nous avons posé nos doléances à Ilogs, pour qu'elle libère les factures à temps pour qu'on soit payé dans les délais; présenté notre situation à l’inspection du travail; saisi les administrations compétentes (préfecture, la police…)etc…. Malheureusement, toutes ces démarches se sont avérées infructueuses. C'est pourquoi nous sommes entrés en grève à partir d’aujourd’hui jusqu’à ce que nos revendications trouvent satisfaction», a dit Fabrice Ambendé de Top’s Services, membre du collectif des travailleurs évoluant dans la base Ilogs. « Ilogs qui est une filiale du Groupe SNPC a déjà soldé les arriérés de salaires des autres sociétés filiales du Groupe telles la Coraf, SFP, Sonarep…Nous ne comprenons donc pas pourquoi chez nous rien ne se fait. Ainsi, nous demandons au directeur général du Groupe SNPC’ de payer des arriérés de salaires. Dix-huit mois pour CSS et onze pour Servtec. Cette situation intenable aux yeux des travailleurs ne trouve malheureusement pas de solutions. Au Premier ministre, Anatole Collinet Makosso; au ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, de ne pas être insensibles à nos doléances car nous souffrons », a-t-il ajouté. « Notre salut dépend de l’implication de tous pour sauver cette jeunesse que nous incarnons. La jeunesse, l’avenir de demain, sur laquelle le président de la République compte et accorde beaucoup d’attention », a conclu Fabrice Ambendé. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Les travailleurs revendiquant leurs droits/DR Notification:Non |