Fonds mondial pour la forêt tropicale : Arlette Soudan-Nonault fait le plaidoyer du Bassin du Congo à LondresVendredi 29 Octobre 2021 - 16:00 Le Cabinet EY et le Fonds mondial pour la forêt tropicale ont organisé, le 28 octobre à Londres, en Angleterre, un déjeuner d’affaires dans le but de tirer profit des marchés de capitaux et mobiliser cent milliards de dollars pour lutter contre la déforestation des forêts tropicales. Le déjeuner d’affaires était co-animé par James Marape, Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et Carmine Di Sibio, président-directeur général mondial du Cabinet EY, en partenariat avec le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, et le Premier ministre de la République de Belize, Johnny Brecino. Dans le cadre du plaidoyer sur la prise en compte de la problématique du Bassin du Congo, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, coordonnatrice de la Commission technique du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a participé à cette levée de fonds dans la capitale britannique. En route pour la COP 26, ce fut l’occasion pour la ministre congolaise de faire un vibrant plaidoyer au nom de la Commission Climat du Bassin du Congo et son instrument financier, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, qui vise à transformer les économies du Bassin du Congo afin de les rendre plus résilientes au changement climatique et fonder ainsi un modèle de développement sur une économie respectueuse de nos forêts, nos tourbières, nos mangroves, ces puits de carbone qui assurent et garantissent l’oxygène de notre planète et permettent d’absorber une partie des émissions des économies développées. « Nous nous sommes structurés, nous avons engagé des programmes de formation avec l’appui de la Coalition des Nations des forêts tropicales (CFRN) pour délivrer des données robustes et en toute transparence », a-t-elle précisé. La République du Congo ainsi que la République démocratique du Congo détiennent conjointement la première réserve de zones humides, appelées communément tourbières et mangroves. Faute d’être protégées, elles seront asséchées et la faune, la flore et l’immense puits de carbone qu’elles constituent disparaîtront. Toutefois, cette protection ne doit pas se faire sans contrepartie et au détriment de la population locale. La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a également saisi cette opportunité pour mettre en garde ceux qui financent des projets qui ne sont pas insérés dans les inventaires nationaux de carbone, puis dans les résultats carbone communiqués à la CCNUCC dans le cadre des rapports biannuels. « Ces crédits, a-t-elle dit, n’ont aucune valeur ni aucune matérialité. » Marie Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo : Arlette Soudan-Nonault Notification:Non |