Gouvernance forestière: la RPDH lance un appel à mobilisation citoyenne

Lundi 10 Janvier 2022 - 18:16

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La Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) a organisé, le 8 janvier à son siège situé dans l’arrondissement 1, Lumumba, un atelier de validation de la note de position sur les illégalités forestières, environnementales et violations des droits des communautés.

Réalisée dans le cadre du projet "Intégrité dans les initiatives climatiques comme Redd+" qu’elle mène par le concours financier de l’Agence française de développement et l’appui  technique de Transparency international, l’activité a regroupé une vingtaine de participants représentant l’administration publique, la société civile et les professionnels des médias.

La note de position de la RPDH a fait l’objet d’une analyse approfondie par les participants. Elle vise notamment la mobilisation citoyenne en faveur du renforcement de l’intégrité dans le domaine de la gouvernance des ressources naturelles et forestières en particulier.

La RDPDH vise à favoriser, à travers cette activité, l’implication de toutes les parties prenantes à l’amélioration de la gouvernance forestière en vue de la réussite du processus Redd+ au Congo. L’objectif étant de permettre aux victimes et témoins des cas de corruption et de violation des droits de l’homme de déposer leurs plaintes et d’accéder à des mécanismes de juridiction.

Après la présentation de la note de position et sa contextualisation par les membres de la RPDH, respectivement Franck Loufoua Bessy chargé des programmes; Séverin Fabrice Boumpoutou, chercheur; et Jeiss Miyalou, assistante juridique du Cajac, une analyse sur les illégalités forestières, environnementales et violations des droits des communautés a eu lieu à travers des échanges riches en information. Au terme de l'analyse de cette note sur les cas de corruption recensés et traités par le Cajac, dans les départements de Pointe-Noire, du Kouilou, de la Bouenza et la Lékoumou, les participants ont formulé des recommandations qui sont, entre autres, l’initiation des campagnes de sensibilisation aux droits humains et les actions à mener pour la création d’un organe juridique sur la gouvernance forestière.

Charlem Léa Itoua

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