Disparition : Ricky Siméon “le gardien du temple” rejoint ses pairs des Bantous de la capitaleLundi 2 Mai 2022 - 18:42 Le percussionniste des Bantous de la capitale, Ricky Siméon Malonga dit Ricky Siméon “le gardien du temple” a tiré sa révérence, le 1er mai à Brazzaville, des suites d’une courte maladie, à l’âge de 80 ans.
Il a intégré les Bantous de la capitale en 1967, soit huit ans après sa fondation, lorsque le groupe était revenu du festival des Arts nègres de Dakar. Depuis lors, jusqu’à la date de son décès, il n’a jamais quitté les Bantous. C’est pourquoi, on l’appelait “le gardien du temple”. Même le patriarche Edo Ganga (paix à son âme) était reparti dans l’Ok Jazz à Kinshasa en 1962, puis rapatrié de nouveau en 1964 pour rejoindre Les Bantous. Cinq après sa venue dans les Bantous, soit en 1972, le groupe va connaître sa première grande scission. Célestin Nkouka, Pamelo Mounka et Kosmos Moutouari sont allés créés l’orchestre « Le Peuple ». Edo Ganga, Théo Bissikou, Ange Linaud, Mpassi Mermans sont allés créés « Les Nzoï ». N’étaient restés dans Les Bantous que Nino Malapet, Ricky Siméon, Alfonso et Lambert Kabako qui venait d’arriver. Ces derniers voyaient déjà la disparation des Bantous. Jean Serges Essous qui pouvait garder l’orchestre se trouvait déjà du côté des Antilles. Que de croiser les bras, Nino Malapet et Ricky Siméon ont recruté des jeunes, dont Chico Pambou, Roger Mpikou, Brazza Antonio, Simon Mangouani (l’actuel chef d’orchestre adjoint des Bantous) surtout des chanteurs et quelques guitaristes. C’est finalement Jean Jules Okabando (paix à son âme) qui a fait revenir les dissidents.
Le deuil de Ricky Siméon se tient au 70 de la rue David Loulendo au quartier “La Base”. Siméon Malonga dit "Ricky Siméon" est né le 18 février 1942 à Poto-Poto, le troisième arrondissement de Brazzaville. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photos 1&2 - Le percussionniste Ricky Siméon / DR Notification:Non |