Média public : les journalistes demandent la délocalisation de Radio Brazzaville

Dénonçant les effets négatifs des rayons x, les journalistes de Radio Brazzaville réclament la délocalisation de leur siège, selon l’affirmation de Ghislain Elanda, représentant de ces deux syndicats. Les conditions de travail des agents sont en effet déplorables : manque d’un studio moderne et d’un bus pour les reportages, manque de rames de papier, en sont des exemples illustratifs.

À cela s’ajoute la mise à l’écart des journalistes lors des reportages d’État tant internes qu'externes, qui laisse les journalistes de Radio Brazza songeurs quant à la place réelle de leur média dans le paysage radiophonique congolais. Ainsi, ces professionnels de la communication exigent l’implication du cabinet ministériel de tutelle pour que leurs conditions de travail soient améliorées. Malheureusement, le cabinet ministériel ne répond pas à leurs doléances. C'est pourquoi les journalistes sont entrés en grève depuis le 16 mai. En attendant qu'une solution soit trouvée à leursdoléances, une équipe restreinte composée de stagiaires accomplit un service minimum de 7 heures à 19 heures.

Le Secrétaire général de la Fesytrac section Radio Brazzaville, représentant de l’intersyndicale de la Confédération syndicale du Congo (CSC) et de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), Ghislain Elanda, affirme être ouvert au dialogue avec le ministère de la Communication. Et de renchérir : « Leur mouvement ne vise que l’amélioration des conditions de travail des agents de Radio Brazzaville. »

Rappelons que la radio, qui émet ses programmes depuis 1999, emploie au moins 90 agents (journalistes, techniciens, stagiaires, bénévoles et autres prestataires).