Violences fondées sur le genre : les femmes handicapées édifiées sur la « loi Mouébara »Mardi 31 Mai 2022 - 13:50 L’animatrice principale du Collectif liloba, Gustavie Louzolo, a invité le 28 mai les femmes en situation de handicap à s’approprier la « loi Mouébara » pour l’amélioration de leur situation juridique. Gustavie Louzolo a encouragé ses consœurs à l'occasion de la campagne de sensibilisation à la loi Mouébara, couplée au lancement officiel de la formation sur la gestion des activités génératrices de revenus ainsi que sur l'entrepreneuriat adapté organisée au siège de l’association, dans le septième arrondissement, Mfilou. L’objectif est de permettre aux responsables des neuf mouvements de l'Association nationale des aveugles et déficients visuels du Congo ( l’ANADVC) de faire le relais de la loi au sein de leurs bases respectives. L'animatrice de la campagne a expliqué que la loi Mouébara, promulguée le 4 mai dernier, permettra de lutter efficacement contre toutes formes de violences faites aux femmes et aux filles. Le Collectif liloba, a-t-elle souligné, est le fruit du projet institué par le Fonds des Nations unies pour la population à l’orée de la crise sanitaire de covid-19. Il s’est investi dans la mission de rompre avec le silence afin de réduire le phénomène de victimisation des femmes en situation de handicap. « Ce collectif, dont le cheval de bataille est la lutte contre les violences ayant pour base le genre faites aux jeunes filles et femmes handicapées, a participé aux activités contribuant à l’amélioration du cadre juridique de cette catégorie », a-t-elle déclaré. Elle a indiqué que la femme en situation de handicap est souvent victime de formes d’abus de violence, exposée à la discrimination. La promulgation de cette la loi, est-elle convaincue, vient donner la joie de vivre dans une société en proie aux violences multiformes à l’égard de la femme. Le représentant du maire de Mfilou, Alexandre Abandzounou, pour sa part, a renchéri que la loi Mouébara vient combler le vide juridique sur toutes formes de violences faites à l’égard de la femme. Il a assuré les femmes que cette loi est une arme car elle leur permettra de dénoncer toutes formes de violences en vue de l’application des textes par les autorités compétentes. Par ailleurs, ces femmes ont bénéficié à cette même occasion des enseignements sur la gestion des activités génératrices de revenus ainsi que sur l’entrepreneuriat adapté. La formation permettra à cette catégorie de personnes vulnérables de rompre avec la mendicité et d’augmenter leur capacité d’indépendance financière. Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Le texte de loi distribué aux responsables des neuf mouvements de l'ANADVC / Adiac Notification:Non |