Vie des clubs : Mazembe en pleine révolution

 Au lendemain de l’élimination de Mazembe de la Coupe de la Confédération, son président, Moïse Katumbi, a lancé le changement, avec le retour de l’entraîneur franco-sénégalais, Lamine Ndiaye, qui avait offert au club le trophée de la Ligue des champions en 2009 et la première finale d’un club africain en Coupe du monde des clubs. Le staff technique se compose donc de l’entraîneur principal Lamine Ndiaye, des assistants Alexandre Jurain et Papmphile Mihayo Kazembe conservé de l'ancien staff où il était l'entraîneur principal, du préparateur physique Mathieur Mansutier et de Robert Kidiaba Muteba, l'entraîneur des gardiens de but des Corbeaux depuis belle lurette.

Le staff reconstitué, l’effectif du club va également subir un profond changement. Moïse Katumbi y tient, déçu par le comportement des joueurs au cours de la phase des groupes. Mazembe a ressemblé à un club quelconque, sans ambition, en total déphasage de sa  glorieuse histoire. Le chairman veut voir un « nouveau » Mazembe, avec la touche du technicien franco-sénégalais. Moïse Katumbi l’a fait savoir aux joueurs lors d’une brève réunion, avec des mots assez durs et un peu d’indignation.

« Il y a beaucoup des tricheurs parmi vous. Il y a des joueurs qui sont bons, mais dans la tête, ils sont pourris. Pour eux, la qualification ne signifie absolument rien. Certains ne connaissent pas la valeur du maillot noir et blanc qu’ils portent », a-t-il déclaré, exigeant désormais la discipline de la part des joueurs. Moïse Katumbi a voulu que ceux-ci soient soumis à un test de Lamine Ndiaye et ceux qui ne feront pas partie du groupe retenu par le nouveau coach ne s’en prendront qu’à eux-mêmes. Ce sont donc à ces mesures drastiques que le chairman soumet le club de Lubumbashi, avec l’objectif de le retrouver dans l’élite du football continental.  

Pour sa part, Lamine Ndiaye a mis l’accent sur les valeurs et la notoriété du club. «Mazembe traverse une période difficile, de turbulences. On est là, tous ensemble, pour se donner la main et essayer de rebondir le plus rapidement possible. N’allons pas vite en besogne. Faisons d’abord l’état des lieux et on verra. De toute façon, quand on s’appelle Mazembe, on joue toujours pour gagner, même si actuellement les résultats ne sont pas là », a-t-il confié lors de son retour.