Festival du film de l’Afrique centrale : "Ma richesse" de Divana Cate Radiamick en lice

Le cinéma congolais fait de plus en plus parler de lui au-delà des frontières par des jeunes cinéastes et réalisateurs passionnés de cet art. Divana Cate Radiamick en fait partie de cette dynamique qui fait bouger les lignes. Peu de films à son actif, mais une professionnelle et des ambitions nobles. Derrière son apparence timide et sa silhouette de miss se cache une mordue de cinema. Née des parents congolais et résidant à Brazzaville, Divana Cate Radiamick est caractérielle et exige beaucoup dans ce qu’elle entreprend, pas de hasard ni de négligence qui ne tiennent et, cela fait plus de dix ans qu’elle s’est lancée dans le cinéma.

En effet, Divana qui ne s’imaginait pas du tout faire carrière dans ce domaine se retrouve aujourd’hui scénariste, réalisatrice et productrice. A son actif trois films dont " L’ennemi", "Attente", "Ma richesse". Passionnée par tout ce qui a trait à l’image, à chaque fois qu’elle est face à des représentations qui l’intriguent, elle cherche à en savoir plus pour mieux comprendre. Afin d'atteindre ce niveau, elle a consacré plus des années à apprendre le métier pour peaufiner son savoir-faire, car, dit-elle, "ne devient pas professionnel qui le dit, seulement qui le veut, le peut et travaillant dur pour y arriver".

Très philosophique dans sa démarche, Divana Cate Radiamick aspire non seulement à partager des histoires à travers ses films, mais surtout à susciter des réflexions sur les maux qui minent la société. Le cinéma, estime-t-elle, est aussi une forme de thérapie dans la mesure où les scénarios rapprochent de certains faits vécus.

Organisé par l’association des jeunes réalisateurs, acteurs et peintres du cinéma camerounais, initiatrice officielle de l’événement, le Festival international du film de l’Afrique centrale, qui se tient chaque année dans un pays de la sous-région, favorise les rencontres et les échanges entre les professionnels et les amateurs du cinéma, d’une part, et les institutions publiques, d’autre part. il se donne également la ligne d’investir dans la formation et l’encadrement de toutes compétences spéciales, notamment les jeunes femmes intéressées par les métiers du septième art.