Éducation pour tous : débat sur l’alimentation scolaire

L’atelier a pour but de faire un diagnostic de l’alimentation scolaire sur la base des piliers identifiés par la Banque mondiale.

Les travaux seront répartis en groupes et porteront sur plusieurs communications. Parmi les thèmes qui seront développés figurent « la politique du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation sur l’alimentation scolaire : approche systématique pour l’amélioration scolaire et le mode de financement » et « l’alimentation scolaire en République du Congo ».

Le premier thème a été développé par le directeur général de l’enseignement de base. Selon lui, le gouvernement ne dispose pas de politique de cantine scolaire, mais contribue aux fournitures scolaires. La restauration des élèves dans les établissements est confrontée à un manque de moyens institutionnels, de transport ainsi qu’à un malentendu entre les populations et les directeurs des écoles.

Les interrogations ont tourné autour du manque de données sur les cantines scolaires : taux de fréquentation, résultats dans les lieux d’implantation des cantines, accroissement dans les départements, critères d’implantation, politique des cantines en faveur des élèves autochtones.

Ouvrant les travaux, Brice Hilaire Ounounou a expliqué que les statistiques scolaires étaient en hausse en 2008 et 2009. En vue d’augmenter le taux de scolarisation et d’améliorer les résultats scolaires, le ministère avec l’appui du partenariat international pour le développement humain (IPDH) a mis en œuvre le Programme des cantines scolaires. En conclusion de ses propos, Brice Hilaire Ounounou a appelé les participants à réfléchir dans le cadre politique et institutionnel sur l’alimentation scolaire.

Selon le directeur général, la politique du ministère est de doter toutes les écoles de cantines. Pour le Partenariat international pour le développement humain (IPDH), les critères sont conditionnés aux problèmes d’accessibilité, d’eau et de comité de gestion. « Le projet avait au départ la charge de 140 000 élèves. Actuellement, il se limite à 70 000 élèves et progressivement la charge reviendra au ministère », a indiqué l’une des responsables de l’IPDH. Le Programme alimentaire mondial s’appuie sur l’étude d’évaluation de la zone en insécurité alimentaire et des indicateurs scolaires.

Le représentant du Programme alimentaire mondial, David Bulman, a appelé le gouvernement à s’approprier la gestion de l’alimentation scolaire.

Sylvie Dossou, de la Banque mondiale au Congo, a donné des éclaircissements sur l’outil de diagnostic. Elle a assuré le ministère de l’appui du Programme alimentaire mondial et de la Banque mondiale dans le domaine de l’éducation.