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L’éternel problème de financement a une fois de plus eu raison  du stage de préparation  dont  devaient bénéficier les  Diables rouges seniors dames de handball du 20 au 27  octobre au  Maroc. L’annulation confirmée du regroupement est un vrai handicap pour les Congolaises qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations prévue du 27 novembre au 7 décembre à Kinshasa en République démocratique du Congo.

Le défi  à relever est de taille. Et les Diables rouges ne cachent surtout  plus leur ambition :  terminer sur le podium et se qualifier pour la troisième Coupe du monde d’affilée. Naturellement, quand on se fixe de tels objectifs, il faut se donner les moyens de sa politique. Faire de l’à-peu-près est incompatible avec le sport de haut niveau.

Indispensables, les regroupements d’avant-compétition sont bénéfiques dans la mesure où ils permettent non seulement de créer un environnement favorable à l’amélioration de la performance,  mais aussi,  dans le cas précis, d’assurer une bonne entente entre les Congolaises évoluant au pays et leurs consœurs de la diaspora. C’est à ces conditions que l’on renforce la cohésion d’équipe.

Mais sans préparation de haut niveau, comment peut-on évaluer avec certitude la forme réelle de nos athlètes ? De vraies réponses à cette question récurrente doivent être trouvées pour donner la possibilité à cette sélection de prouver de quoi elle est capable. Et faire oublier la campagne frustrante du dernier tournoi qualificatif aux Jeux olympiques de Paris 2024 au cours duquel le Congo était à côté de la plaque.

Pour ce nouveau challenge, le sélectionneur national n’en demande pas plus : que la Fédération congolaise de handball et le ministère des Sports créent les conditions à même de porter chance à nos athlètes.