Environnement : l’inventaire des substances chimiques en cours au CongoMardi 15 Juillet 2014 - 16:36 Vingt-quatre consultants répartis en six équipes de quatre membres chacune, ont reçu la mission de répertorier les pesticides des sites contaminés ainsi que les nouveaux produits chimiques utilisés par les sociétés installées à travers le territoire national Leur objectif est de collecter, d’analyser puis de fixer les priorités nécessaires pour la mise à jour du plan national de mise en œuvre de la convention de Stockholm. Les autres missions pour ces consultants sont l’évaluation de la capacité d’infrastructures et du cadre institutionnel ainsi que la définition de la capacité de gestion et de gouvernance du Congo. Ces consultants ont été présentés au public, le 15 juillet à Brazzaville, à l’occasion de la cérémonie de lancement de l’opération dite « Inventaire des polluants organiques persistants » organisée par le ministère du Tourisme et de l’Environnement. « La mise à jour du Plan national est une obligation de chaque pays signataire de la convention de Stockholm. C’est une base indispensable qui permettra à notre pays de développer et de conduire d’autres projets visant à résoudre les premières priorités dudit plan et d’avoir un environnement sain », a déclaré le conseil administratif et juridique du ministre du Tourisme et de l’Environnement, Huggin Bellarmin Elenga. Remerciant, par ailleurs, les cadres du ministère pour le choix porté sur eux, Brice Séverin Pongui a, au nom de tous les consultants, souhaité une étroite collaboration avec les acteurs des secteurs publics et privés ainsi qu'avec ceux des organismes non gouvernementaux. « C’est auprès d’eux que nous pourrions recueillir des informations nous permettant d’établir des diagnostics exacts », a-t-il relevé. Son programme pays, en cours de validation, portera sur les composantes telles que le développement industriel via la mise en place d’une politique industrielle et de renforcement des capacités productives et commerciales ; la promotion des petites et moyennes entreprises grâce à l’accroissement du volume des investissements ; et le développement des chaînes de valeur. L’environnement et le développement durable seront de même concernés. Rappelons que la convention de Stockholm est un traité international en matière de protection de la santé humaine et de l’environnement contre les effets néfastes des substances particulièrement toxiques. Le Congo a adhéré à cette convention en 2001 avant de la ratifier en 2006. Cette ratification avait permis au Congo d’être non seulement éligible, mais également de bénéficier de l’appui financier du Fonds pour l’environnement mondial puis technique de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel.
Lopelle Mboussa Gassia Légendes et crédits photo :Vue des consultants sélectionnés. |