La création des institutions des micro-finances souhaitée à TshikapaJeudi 6 Novembre 2014 - 13:30 Le maire de la ville de Tshikapa, Laurent Kambulu, qui s’est confié à l’Ong catholique Caritas face aux problèmes sociaux qui accablent sa population, plaide pour la création des institutions des micro - finances et des banques agricoles « pour permettre à la population de Tshikapa de créer de petites et moyennes entreprises afin de se prendre en charge ». La population de la ville de Tshikapa dans la province du Kasaï Occidental fait face à une pauvreté sans nom. Le système des carrés miniers qui vient d’être instaurer appauvrit davantage cette population qui fait face à la malnutrition des enfants, au manque d’eau potable et à l’électricité. Parlant de l’exploitation du diamant dans la ville de Tshikapa qui constitue la principale activité de la population, Laurent Kambulu révèle que la pauvreté bat son record à Tshikapa « à cause de la non exploitation du diamant par la majorité de la population, activité qui était considérée comme sa principale source de revenus. Le système des carrés miniers interdit l’accès à l’exploitation du diamant, même de manière artisanale. L’argent ne circule plus, les creuseurs sont payés en monnaie de singe par le réseau ‘carré’. Cette situation appauvrit davantage cette population ». Pour remédier à cette situation qui ne fait qu'accroitre la pauvreté des habitants de la ville de Tshikapa, Laurent Kambulu propose que soient délimitées, clarifiées et identifiées les zones d’exploitation artisanale du diamant. Ce qui permettra, insiste-t-il, à la population de retrouver sa vraie vie. Pour le maire de la ville de Tshikapa, le mauvais état des routes, le coût exorbitant de l’électricité, la rareté de l’eau potable sont parmi les problèmes majeurs de sa population. « le coût exorbitant de l’électricité ne permet pas à la grande partie de la population d’en bénéficier. La construction d’une usine de traitement de l’eau est en cours. Ca pourra mettre fin à la rareté de l’eau potable, d’ici quatre mois », se réjouit-il tout en encourageant Caritas Congo Asbl, engagée dans la supervision de la construction de 41 écoles au Kasaï Occidental d’aller de l’avant et d’éviter le favoritisme dans le choix des sites concernés. Aline Nzuzi |