Pointe-Noire : le festival de théâtre scolaire démarre en beautéMardi 24 Mars 2015 - 18:30 La 5e édition du festival de théâtre scolaire (FTSPN) a été ouverte le 24 mars au Centre culturel Jean Baptiste Tati-Loutard de Pointe-Noire. Pendant trois jours, les jeunes comédiens issus de plusieurs établissements scolaires de la place vont livrer des spectacles dans les différentes salles choisies pour la circonstance. « Théâtre, facteur d’épanouissement en milieu scolaire » est le thème du festival cette année. Une idée rendue féconde par le Cercle des jeunes artistes créateurs que dirige Cardy Cardelin Babakila. Depuis 2010, année de son lancement, le FTSPN ne cesse de draîner un public jeune mais aussi adulte, curieux de venir découvrir le talent des comédiens de demain. Des jeunes, qui dès le jeune âge ne manquent pas de culot devant le public en surmontant peur et timidité. Pour Alain-Rock Ngoma, directeur du centre culturel Jean Baptiste Tati- Loutard, l’espace qui accueille pour la troisième fois le festival, c’est à travers des activités telles le théâtre que l’on forge les hommes de demain avant d’ajouter que le théâtre est un haut lieu de partage et de cohésion sociale. En ouvrant le festival, Cardy Cardelin Babakila, son directeur a ajouté que le théâtre favorise la formation aux valeurs culturelles en milieu scolaire. Le défilé des jeunes scolaires dénommé « Miss pagne FTSPN » a ouvert les activités culturelles avec près d’une douzaine de jeunes filles du Congo, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Benin, du Sénégal qui ont fait admirer devant l’assistance l’élégance et la beauté de la jeune fille habillée en pagne africain, symbole de la revalorisation du pagne en milieu juvénile, crédo que ne cesse de défendre le CJAC. Les représentations théâtrales ont commencé avec le conte théâtralisé « le cultivateur et le guinarou » par les élèves de l’école privée Louis Gregory de Loandjili avant que leurs collègues du Groupe scolaire Dom Helder Camara ne montent sur scène pour jouer « La Rolation des envers ». Les élèves du Centre d’enseignement privé de Loandjili (CEPL) en jouant « C’est la sorcellerie ça » ont clôturé les représentations théâtrales de la première journée. Des spectacles qui ont tenu en haleine le public émerveillé par le talent de ces enfants en dépit de leur jeune âge. D’autres spectacles aussi intenses en émotion sont prévus mercredi et jeudi tout comme les ateliers en théâtre et les conférences thématiques. Marcel Poaty, conseiller socioculturel du maire de la ville, Lauréate Mberi Bigny, la marraine du festival, le représentant du directeur départemental de la jeunesse de Pointe-Noire, les responsables des écoles ont assisté à la journée inaugurale qui lance sous des bons auspices la 5e édition du FTSPN.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :une scène de la pièce "C'est la sorcellerie ça"
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