Insertion professionnelle : des formations pour les jeunes et les micros entrepreneurs

Près d’une cinquantaine de participants ont pris part à cet atelier dont le but était d’échanger sur la stratégie de sensibilisation et de recrutement pour les deux autres sous composantes qui comprennent le module 1 du projet de développement des compétences pour l’employabilité des jeunes (PDCE) initié par le gouvernement congolais avec l’appui de la Banque mondiale.

Cette formation intervient après celle qui a eu lieu récemment à Pointe-Noire sur la formation professionnelle, insertion professionnelle et appui à l’entrepreneuriat des jeunes vulnérables.

Des exposés suivis de débats sur la sous composante formation professionnelle pour les micros–entrepreneurs et formation basée sur l’alphabétisation fonctionnelle et l’apprentissage pour les jeunes adolescents déscolarisés ont dominé les séances tenues dans un esprit participatif.

Pour Michel Mouanga, les micro entrepreneurs seront appuyés dans le cadre de la gestion des affaires et bénéficieront de la formation de renforcement de capacités dans leur spécialité. Chaque formateur aura à former près de 140 micros entrepreneurs. Les formations vont durer huit semaines. Puis, il a rappelé que dans la sous composante 1, près de treize métiers tels la menuiserie, la maçonnerie, le carrelage, l’hôtellerie, la broderie, la pâtisserie, la mécanique générale…sont prévus.  Près de 1000 jeunes de Brazzaville et de Pointe-Noire en seront bénéficiaires.

Après les exposés sur les deux sous composantes, les participants ont suivi en fin de journée la conférence préalable à la soumission des propositions techniques et financières relatives au recrutement des prestataires.

Le projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) consiste à promouvoir l’acquisition de compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus. « C'est une préoccupation du ministère de l’Enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi et le président de la République tient à sa réalisation . C’est pourquoi les différents acteurs doivent s’impliquer sans réserve pour sa réussite », a dit  Auxence Léonard Okombi.