Finances : le projet de budget 2016 fixé à 8437,4 milliards de FC

Dimanche 27 Septembre 2015 - 15:45

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Le gouvernement a approuvé ces prévisions budgétaires pour l’exercice 2016 au cours du Conseil des ministres tenue le 25 septembre. Le rapport  sera soumis incessamment à la représentation nationale pour examen et adoption.

On en sait un peu plus sur les grandes articulations du budget de l’État portant sur l’exercice 2016 en cours de préparation. Le conseil des ministres tenu, le 25 septembre, à la cité de l’Union africaine sous la présidence du Premier ministre Matata Ponyo en donne quelques détails. Après approbation des relevés de décisions prises lors des séances précédentes, le conseil a approuvé le projet de loi de finances pour l’exercice 2016 qui sera soumis incessamment à la représentation nationale pour examen et adoption. Ce budget 2016 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 8437,4 milliards de FC soit 20,6 % du PIB et un taux de régression de 0,7 % par rapport à la loi de finances de 2015 arrêtée à 8496,3 milliards de FC.  

Dans le compte-rendu ayant sanctionné ce conseil des ministres, il a été relevé le contexte économique particulier dans lequel s’élabore ledit projet de budget caractérisé, d’une part, par la baisse des cours des principales matières premières d’exportation et, d’autre part, par l’organisation des élections ainsi que le découpage territorial. La préfiguration budgétaire de l’exercice 2016 se base sur les principaux indicateurs et agrégats macroéconomiques ci-après : taux de croissance du PIB (9,0 %), déflateur du PIB (3,41 %), taux d’inflation moyen (3,4 %), taux d’inflation fin période (3,3 %), taux de change moyen (933,45 FC/USD), taux de change fin période (939,9 FC/USD) et PIB nominal (41.027 milliards de FC).

Et pour atteindre ces objectifs de politique économique, le gouvernement envisage un train de mesures qui visent le financement des projets dans les secteurs porteurs de croissance tels que l’Agriculture, les Transports et l’Énergie. Il prévoit, en outre, une réduction du train de vie des institutions publiques.

Alain Diasso

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