Défense nationale : contrôle des personnels détachés, un impératif pour Charles Richard MondjoMardi 21 Janvier 2014 - 18:59 Dans la perspective d’un meilleur redéploiement des personnels, le ministre à la Présidence de la République, chargé de la Défense nationale, a demandé le 21 janvier, au chef d’état-major général et commandant de la gendarmerie nationale, ainsi qu’à tous les chefs organiques, de faire le point de tous les détachés aussi bien à l’intérieur qu'à l’extérieur du ministère La traditionnelle cérémonie des vœux au ministère de la Défense nationale, qui s’est déroulée aujourd’hui, a donné lieu au bilan annuel des Forces armées congolaises (FAC) et de la Gendarmerie nationale, fait par le chef d’état-major général, le général Guy Blanchard Okoï, et à la directive annuelle du ministre de tutelle. Dans sa directive, Charles Richard Mondjo a décliné les quatre axes déterminant les objectifs et les actions à mener dans chaque domaine par les armées, les directions et les services. Cette directive annuelle, qui s’appuie sur les orientations fixées par le président de la République, chef suprême des armées, concerne la défense du Congo et la participation aux missions de sécurité collective ; les ressources humaines et financières ; les équipements et les infrastructures ; la communication. Abordant le premier axe de son action, le ministre a annoncé la poursuite de la modernisation des Forces armées pour être davantage aptes à faire face aux nouvelles menaces, aux conflits futurs, et affirmer le crédit de nos armées par une participation active aux missions tant sur le plan national qu’international. Il s’agit, entre autres, de mettre un accent particulier sur les fonctions stratégiques de renseignements et d’anticipation pour se prémunir de tout acte hostile et s’adapter aux nouvelles menaces ; de se préparer pour atteindre un niveau opérationnel optimal en entretenant les savoir-faire nécessaires à l’exécution des missions. Le deuxième axe consiste à garantir aux Forces armées des ressources humaines et financières adaptées à leurs missions et à leur fonctionnement. Concernant les ressources humaines, il s’agit d’améliorer leur gestion en renforçant toutes les structures du ministère par des personnels hautement qualifiés ; de disposer des effectifs stabilisés et crédibles afin de connaître et d’exprimer les besoins réels en la matière ; d'élaborer les textes d’application sur la politique de formation et sur la politique sociale. Pour les ressources financières, il convient d’améliorer les performances financières en renforçant des cadres dans le domaine de la programmation et de l’exécution des budgets des différentes structures ; de mobiliser les ressources humaines et financières permettant la réalisation des contrats opérationnels et de modernisation des armées et services. « La consolidation des effectifs passe aussi par la clarification de la situation des détachements, exigence du président de la République. Les faiblesses qu’accusent nos services dans le domaine de la programmation et dans le suivi de l’exécution des budgets alloués, doivent être surmontées. Cela permettra de mobiliser les ressources indispensables à la réalisation des contrats opérationnels et à la modernisation des armées et services », a poursuivi Charles Richard Mondjo. Doter les FAC des équipements et infrastructures adaptés Quant au troisième axe, le général Guy Blanchard Okoï a rappelé qu’il s’agissait de doter les Forces armées des équipements et infrastructures adaptés aux missions et aux théâtres d’opération d’une part, tout en plaçant la fonction logistique au cœur de notre action en développant une politique de soutien de l’homme et du maintien en condition des matériels garantissant aux forces un niveau élevé de disponibilité opérationnelle, d’autre part. Il s’agira, a-t-il expliqué, de s’appuyer sur la loi portant orientation et programmation de la Force publique qui fixe les capacités à atteindre par les armées à l’horizon 2023. Enfin, le ministère de la Défense entend développer une politique de communication visant à faire connaître en interne comme en externe ses armées, leurs capacités, leurs missions, en vue de renforcer aussi bien le lien armée-nation que l’esprit de défense. Il s’agit notamment d’élaborer une politique de communication de la défense, d'accroître les performances de la communication dans les armées à travers les outils appropriés. « À ce sujet, il me paraît important de souligner la nécessité pour le ministère de la Défense nationale de conceptualiser la notion de porte-parole en son sein, afin de rendre cohérentes les interventions des différentes structures dans les médias », a conclu le ministre, les invitant à persévérer dans cette bonne direction, sur la base des axes prioritaires stratégiques assignés.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Le ministre avec les membres du haut commandement des FAC et de la Gendarmerie nationale ; crédit photo Adiac |