Nations unies: une nouvelle présidente pour l'Assemblée générale

Mercredi 6 Juin 2018 - 16:00

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Originaire de l'Equateur et ministre des Affaires étrangères de son pays, María Fernanda Espinosa Garcés a été élue à la tête de l'instance, le 5 juin.

L’heureuse promue devient ainsi la quatrième femme à diriger l'Assemblée générale des Nations unies, depuis sa création il y a soixante-treize ans.  En effet, Maria Fernanda Espinoza Garces, qui remplacera en septembre le président de l’actuelle session de l’Assemblée générale, Miroslav Lajčák, l’a emporté par cent vingt-huit voix contre soixante-deux à Mary Elizabeth Flores Flake, représentante permanente du Honduras auprès des Nations unies. 

Contente de sa victoire, la future présidente de l’Assemblée générale a dédié son élection à toutes les femmes du monde qui participent aujourd’hui à la vie politique et qui sont confrontées à des attaques politiques et médiatiques. Des attaques marquées, selon elle, par la discrimination. Cette élection est également dédiée aux femmes qui luttent tous les jours pour accéder à un emploi décent et celles qui sont  victimes de violence.

Félicitant la nouvelle présidente,  le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné que son expérience en tant que ministre des Affaires étrangères et ministre de la Défense de son pays ainsi que sa connaissance des négociations intergouvernementales sur les droits de l'homme, des femmes autochtones et du changement climatique aidera l'Assemblée générale à faire progresser l'ordre du jour des Nations unies.  « Au-delà de ces qualités professionnelles et personnelles admirables, je salue ce choix pour une autre raison. Car,  cela fait plus de dix ans qu'une femme a été présidente de l'Assemblée générale, notamment lorsque Sheikha Haya Rashed Al-Khalifa de Bahreïn était présidente de la 61e session », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, avant de rappeler que le monde fait actuellement face à des défis urgents et complexes, qu'il s'agisse des conflits ou de l'augmentation des inégalités et de l'aggravation du changement climatique.

« Cette Assemblée a un rôle essentiel à jouer dans le débat sur ces défis, surtout pour fournir des solutions qui changeront de manière significative et définitive la vie des gens », a-t-il conclu.

 

 

 

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