Lutte contre les antivaleurs : le gouvernement épingle des fonctionnaires non exemplaires

Lundi 8 Octobre 2018 - 19:00

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Au cours de sa réunion du conseil des ministres du 6 octobre, l'exécutif a publié une liste de cinquante-six agents et fonctionnaires de l'Etat qui désertent leurs postes aux heures de travail pour se retrouver dans des restaurants et cafés.

Selon le compte-rendu de la réunion du conseil des ministres, il s’agit des résultats d’une mission confiée aux services de police par le président de la République dont les résultats ont été rendus publics par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Le sujet défraie la chronique et fait couler beaucoup d’encre et de salive, surtout à Brazzaville. Les personnes indexées par l’enquête affirment être exposées à toutes formes de conséquences malheureuses qui pourraient avoir des répercussions négatives dans leurs foyers conjugaux respectifs.

D’aucuns avancent que ces résultats pourraient être entachées d’irrégularités si la police n’avait pas associé à cette opération les directeurs des ressources humaines des ministères (DRH) concernés, encore qu’elle s’est déroulée en deux jours seulement, du 26 au 27 septembre derniers. Les DRH sont les personnes les mieux informées sur le mouvement du personnel et les raisons de leur absence, allègue une certaine opinion. D’autres affirment que les personnes visées sont certainement récidivistes, parce qu’en peu de temps, la police ne peut pas avoir leurs identités aussi précises. En outre, plusieurs Congolais souhaitent que cette opération s’étende dans les autres villes et districts du pays mais sur une période assez longue.

De son côté, l’Etat justifie cette enquête, initiée au plus haut niveau par le chef de l’Etat, par la montée fulgurante de l’absentéismes aux lieux de service. Il rappelle à tous les agents et fonctionnaires que les valeurs sur lesquelles doivent se fonder l’harmonie dans un pays sont, en premier lieu, le goût et l’assiduité au travail.

Par ailleurs, le gouvernement souligne qu’au moment où l’Etat, en dépit de la crise financière, s’efforce à mobiliser chaque mois des dizaines de milliards de francs CFA pour assurer le traitement régulier des fonctionnaires, il apparaît choquant de constater un relâchement dans le service public.  De plus, le conseil des ministres a souligné que la lutte contre les antivaleurs est un combat quotidien qui commence par l’observation de comportements civiques doublée du souci commun et légitime d’offrir aux Congolaises et Congolais des services publics de qualité.

 

 

 

 

 

 

 

  

 

La Rédaction

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