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Jacques Eric Victorien Mampouya, Comédien, Metteur en scène de théâtre et Scénariste, a tiré sa révérence le lundi 31 août 2015 au CHU de Brazzaville à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Il est parti comme il l’a vécu, sans bruit inutile ni fanfare. Discret, trop discret. Pourtant si talentueux et généreux de sa science théâtrale. Pour un natif de Brazzaville de 1963, année de la révolution congolaise, on aurait pensé qu’il verserait dans la dialectique des outils de propagande qui oblitèrent, aujourd’hui encore, l’horizon de la République.
Après des études primaires et secondaires de bonne facture, Jacques Eric Victorien Mampouya avait amorcé des études d’économie à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, jusqu’à ce que, pris et dévoré par la passion du théâtre, il largue tout : équations et théories capitales. A lui la ... Lire la suite
L’événement qui a transformé le Théâtre de Verdure en un cadre féérique, du 26 au 30 août, a tout simplement été au-delà des attentes du public. La scène d’un rouge vif en mettait plein la vue et donnait un brin de noblesse aux soirées que les humoristes ont animées royalement et dont la spéciale Made in Congo a donné le ton à l’ouverture.
Passé des trois jours habituels à cinq avec la participation de douze pays, quatre de plus que l’édition précédente et une affiche bien garnie de trente humoristes, Toseka 3 était sur ce point un pari gagné. Il ne s’est pas passé une soirée sans que le rire ne fuse de partout.
Plus impressionnés encore que le public, les hôtes venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique ont donné le meilleur. Tête d’affiche, le Québécois Rachid Badouri a, du reste, comparé Toseka au Marrakech du rire surpris de ... Lire la suite
Le Gabonais Omar Defunzu signait sa seconde participation au festival international d’humour de Kinshasa avec ses apparitions dans Toseka 3. L’humoriste gabonais a donné son appréciation de l’événement qui avait fait profité de son expertise en 2013 en qualité de coach des jeunes talents congolais.
Les Dépêches de Brazzaville : Vous voilà une seconde fois à Kinshasa pour le Festival Toseka…
Omar Defunzu : C’est toujours un plaisir renouvelé de se retrouver à Kinshasa. Je garde un très bon souvenir de la deuxième édition. Donc lorsqu’Ados m’a proposé de revenir, je n’ai pas hésité à sauter dans le premier vol qu’il m’a réservé.
L.D.B : Les extraits des chansons congolaises de votre spectacle, est-ce fait exprès pour le public kinois ou existaient–elles au départ ?
O.D. : Au départ, les chansons congolaises me font un effet. Depuis ... Lire la suite
Pour le coordonateur de ce festival, il est difficile de poursuivre, si belle fut-elle, l’aventure du Festival international d’humour de Kinshasa après une si éprouvante troisième édition. L’événement qui a fait du Théâtre de Verdure le centre d’attraction de la ville, du 26 au 30août, ne peut continuer son bonhomme de chemin sans subvention de l’Etat.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel bilan faites- vous de la troisième édition du festival international d’humour de Kinshasa à quelques heures de sa clôture ?
Ados Ndombasi : Je pense que nous avons réussi notre pari. Le public a été satisfait car nous avons eu une très belle programmation. Il a répondu présent, c’était la fête totale. S’il faut nous coter, je crois que nous avons obtenu 60%.
L.D.B : Vos attentes ont-elles été satisfaites au niveau de l’apport du gouvernement pour ... Lire la suite
Vingt artistes sont réunis, du 3 au 5 septembre, à l’Institut français (IF) dans le cadre d’un atelier organisé par le bureau de liaison du Goethe-Institut en RDC et la Fondation Music in Africa à Kinshasa dans la perspective de les emmener à connaître une carrière musicale professionnelle réussie.
Trois exposés ont meublé la matinée d’ouverture des travaux qu’abrite la salle polyvalente de la Halle de la Gombe sur la dizaine programméé. L’introduction générale du chef de section musique de l’Institut national des arts (INA) extrait du thème central « Étapes vers une carrière musicale professionnelle réussie » s’est attelé à répondre à la question cruciale de savoir « Qu’est-ce que veut dire être musicien ? ». Jean-Romain Malwengo a jugé inconvenante, ou tout au moins simpliste la définition proposée par les dictionnaires. Il ... Lire la suite
Le marché des musiques d'Afrique "Le Kolatier" se déroulera à Yaoundé au Cameroun du 7 au 10 octobre prochain.
Pour cette édition, plusieurs artistes ont été sélectionnés, notamment Fred Kabeya de la RDC. Ce dernier a débuté sa carrière musicale en 2007 à Kinshasa. Sa musique expérimentale, indique-t-on, est un mélange authentique de plusieurs styles (salsa, latino, Rnb, ndombolo, rumba) ponctuée de mélodies tradi-modernes inspirées du Congo profond. Elle s’inscrit avec originalité dans le courant dit de «l’autre musique» en donnant plus de place à la percussion et au dialogue des guitares. Le Kolatier est une plate-forme de rencontres et d’échanges entre les groupes musicaux africains et les professionnels en provenance de tous les continents. Objectif du marché : offrir une meilleure vitrine et soutenir les groupes africains émergents, en manque ... Lire la suite
C’est lors de l’ouverture du forum cinquantenaire des onzièmes Jeux Africains, le 2 septembre au palais des Congrès de Brazzaville, devant une salle dominée par des historiens et autres experts retenus comme conférenciers que Firmin Ayessa, le directeur de cabinet du chef de l’État, s'exprimé au nom du président de la République du Congo.
Cinquante ans après la tenue des premiers Jeux Africains, Brazzaville, ville chargée d’histoire, est de nouveau à l’honneur. Au programme de ces onzièmes Jeux Africains, le forum et l’exposition qui ont replongé l’Afrique sportif dans son histoire, les 2 et 3 septembre 2015.
Lisant le mot d’ouverture du chef de l’État congolais, Firmin Ayessa a précisé que les Jeux de Brazzaville sont « une passerelle entre le passé et l’avenir. Il s’agit de s’accorder le temps de la nécessaire réflexion, de ... Lire la suite
La dernière nuit du raïs, le nouveau roman de Yasmina Khadra
C’est l’un des romans de la rentrée littéraire française. Il se lit comme une tragédie classique. L’auteur, Yasmina Khadra, offre une lecture des dernières heures du « guide de la révolution » libyenne, Kadhafi. Un personnage à la fois singulier, paradoxal et terrifiant. Dans une interview accordée à l’AFP, Yasmina Khadra, auteur de Ce que le jour doit à la nuit confie « J'ai écrit La dernière nuit du raïs en état de transe » racontant s'être jeté à corps perdu dans sa fiction, comme possédé par son personnage. « J'ai été happé par mon récit », résume-t-il. Toute fois, la plume de Khadra ne glorifie pas le dictateur mais refuse de l'accabler. « Qui suis-je pour juger? », se demande l'écrivain, ancien militaire, officier supérieur de l'armée algérienne.
Prix : Mabanckou ... Lire la suite
L’art de bien se vêtir fera bientôt l’objet des journées scientifiques à Brazzaville. C’est la principale décision qui a découlé de la rencontre réunissant les chercheurs, culturels congolais et étrangers au Centre culturel russe (CCR) en présence du directeur de cette institution culturelle, Sergey Belyaev, organisateur de cette rencontre en collaboration avec Elvis Makouezi, auteur du « Dictionnaire de la Sape » et l’Agence nationale de l’artisanat (ANA).
Pour le directeur du CCR, cette rencontre a pour but de sauvegarder l’élément très important de la culture congolaise qui n’est autre que la Sape. Et pour ce faire, il sied de réunir tous les partenaires, y compris les responsables congolais notamment ceux de l’ANA, les sapeurs eux-mêmes, les couturiers (stylistes et modélistes). « Il faut réunir tous ceux qui s’occupent de la mode afin ... Lire la suite
Le film sur les cinquante ans des Jeux africains a été réalisé par GL Events avec le Comité des Jeux africains (Coja). Il a été projeté le 2 septembre 2015 dans la salle de conférences du palais des Congrès de Brazzaville en présence Firmin Ayessa, directeur de cabinet du chef de l’État congolais.
La cérémonie d’ouverture du Forum et exposition du cinquantenaire des Jeux africains a été marqué également par la projection du film consacré à ces jeux. Ce film revient sur les premiers jeux africains, notamment son organisation et sa tenue.
Le réalisateur de ce film a fait réagir les acteurs de l’époque, au nombre desquels : le chef de l’État congolais de l’époque, Alphonse Massamba-Débat ; Claude Ernest Ndalla, secrétaire d’État à la Présidence de la République, chargé de la jeunesse et des sports ; André Hombessa ; Léopold Foundoux ... Lire la suite
