Art-Culture-Média
Brazzaville vit depuis des années au rythme des sifflets dans les rues ou aux abords des marchés. Sifflets, mais aussi grincements stridents de flacons, ces signaux signifient simplement que le mwana vernis (le garçon au vernis) passe dans la rue et propose ses soins à domicile et à bas prix…
Et depuis, l’activité a bien pris son envol. De 100 FCFA à un peu plus pour les soins des pieds associés à la pose de vernis sur les ongles, le mwana vernis, à la fois homme de la manucure mais aussi fin commerçant ambulant aux arguments imparables, propose toutes sortes de teintes. Au fil des années, les femmes sont devenues toujours plus nombreuses à recourir à ses soins.
Les raisons d’un tel phénomène sont toutes trouvées, à commencer bien sûr par le coût du service. Rappelons que l’on devra débourser au moins 10 000 FCFA dans un salon d'esthétique. Devant payer ... Lire la suite
1960-2010 : Cinquante ans de révélations prophétiques sur la paix est le nom du document-témoignage écrit par Joseph Mbemba, paru aux Éditions LMI à Pointe-Noire
En éditant ce document, Joseph Mbemba a voulu mettre à la disposition des lecteurs les révélations et messages prophétiques reçus sur le Congo, en particulier sur la paix et les moyens de sa préservation.
C’est aussi dans le souci de dire à tous qu’il ne faut jamais mépriser les prophéties qu’il a fait cette publication. « De 1960 à 2010, voici 50 ans que Dieu me parle, soit par révélations, soit par des visions. Dieu a choisi ma modeste personne pour témoigner devant le peuple. Ainsi, j’ai accepté cette mission de porter témoignage, car c’est sa volonté et non la mienne », a dit Joseph Mbemba.
La première révélation contenue dans le document est celle faite sur le village Mayongongo ... Lire la suite
Né dans un faubourg d’Oran, en Algérie, Khaled a marqué tous les passionnés de la musique africaine de tous horizons, surtout pour la chanson Aïcha écrite par Jean-Jacques Goldman pour l’artiste algérien
« Aïcha, Aïcha écoute-moi » : le prénom arabe contenu dans ce tube a fait le tour du monde. En version française d’abord, puis en une version bilingue avec la mixité de la langue arabe conçue par l’interprète de la chanson lui-même.
Sortie en 1996 en France, pays où réside Khaled et où il a obtenu la nationalité depuis, Aïcha est d’abord parue dans une présentation single, puis ensuite dans l’album Sahra. Depuis lors, le groupe Kassav a repris le morceau dans une version zouk toute aussi particulière, tout comme le groupe Africando dans des résonnances de salsa. Mais ce ne sont les seuls. De ce tube signé Jean-Jacques Goldman, on retrouve des ... Lire la suite
Tranchant après l’écoute des deux parties en procès le 21 mai, l’organe de la loi avait alors promis de rendre son avis par écrit au ministère public dans les délais de la loi, soit à la quinzaine.
Jugeant le climat de la salle d’audience assez surchauffé, d’autorité le procureur général de la République (PGR) décidait de communiquer le dossier de l’affaire en appel par écrit dans les délais prescrits en pareil cas. Ce qui, à dater de ce jour, équivalait à deux semaines. L’affaire n’est donc à ce stade pas encore prise en délibéré ainsi que l’a signifié aux Dépêches de Brazzaville l’un des conseils de Charly Kadima, en l’occurrence Me Kayembe. La plaidoirie attendue depuis un mois s’est donc achevée sur cette décision pour le moins inattendue du PGR alors que la partie appelante bien lancée pensait encore avoir à dire pour en ... Lire la suite
Le festival international des musiques et des arts N’Sangu Ndji-Ndji va fêter sa dixième édition, qui se déroulera du 4 au 8 juin prochain, a annoncé son directeur, Claver Mabiala, lors de la conférence de presse qu’il a animée avec Hélène Troffigué, chargée de communication et des relations publiques, le 27 mai à l’espace culturel Yaro, organisateur de l’événement
Les organisateurs ont présenté cette dixième édition qui s’annonce exceptionnelle ainsi que l’historique du Festival N’Sangu Ndji-Ndji. Une programmation musicale et artistique riche et variée est prévue pour marquer ses dix ans d’existence. Plusieurs artistes internationaux sont attendus, notamment : le célèbre Ismaël Lô (Sénégal), Saintrick (Congo-Sénégal), Freddy Massamba (Congo-Belgique), Gasandji (RDC-Belgique), le duo Jean-Rémy Guedon et Maryse Ngalula (France-RDC). Il y ... Lire la suite
Né à Bruxelles de parents congolais et angolais, c’est à Cape Town, en Afrique du Sud, que Yannick Llunga, Petite Noir sur scène, grandit et fait ses armes. Son univers musical est tout aussi métissé que sa vie et laisse présager un premier album plein de promesses
La force de Yannick Llunga est certainement son originalité. Un style et un univers musical particuliers qu’on peine à définir tant il mélange les genres. Certainement le mieux placé pour définir son style, celui qui se fait appeler Petite Noir le décrit comme étant du « noir wave, une touche empruntée à la new wave avec un soupçon de rythmes africains ». Quant à son nom de scène tout aussi particulier, Yannick Llunga déclare ne pas avoir réfléchi plus que ça au moment du choix et que Petite Noir s’est simplement imposé.
En Europe, il enchaîne les concerts dans des salles pleines et ... Lire la suite
Bélinda Ayessa et Freddy Mutanguah, hôtes du ministre de la Culture et des Arts Jean-Claude Gakosso, ont livré l’information à leur sortie d’audience, ce 27 mai 2014. Les deux directeurs généraux étaient venus recevoir les orientations du ministre de tutelle avant d’élaborer un plan de travail
C’est à l’invitation du ministère de la Culture et des Arts de la République du Congo que le directeur général du Centre mémorial du génocide de Kigali (Rwanda), Freddy Mutanguah, effectue cette visite de travail à Brazzaville.
« Nous tissons des partenariats avec d’autres structures culturelles à l’extérieur, et le mémorial de Kigali est l’une de ces structures à l’étranger avec laquelle nous voulons travailler en étroite collaboration. En novembre 2013, un mémorandum a été signé entre les ministres des Affaires étrangères du Congo et du Rwanda. ... Lire la suite
Jusqu’ici, la soirée du 27 mai peut-être considérée comme l’événement musique de l’actuel agenda du Centre culturel belge dédié au genre musical le plus populaire et le plus pratiqué en RDC dont le poète passe justement pour l’un des ténors.
L’affiche prestigieuse que s’est accordée le Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) laisse présager qu’il y aura foule dans la Salle Brel. Avec la prestation de Simaro dans la version « Rumba Parade », nous renseigne la maison de la culture belge, « nous fera revivre l’essence de la rumba-odemba ». Ce genre musical qu’avait pratiqué avec dextérité autrefois son regretté mentor Luambo Makiadi, dit le Grand Maître Franco, est « une sorte de rumba classique dont il reste l’incontestable héritier ». Guitariste chevronné doublé d’un immense talent d’auteur-compositeur, l’artiste dont le seul nom reste ... Lire la suite
Le 25 mai 2014, Daniel Biyaoula a tiré sa révérence après avoir écrit trois romans publiés chez Présence africaine entre 1996 et 2003. Docteur en microbiologie, l’écrivain résidait en France depuis plusieurs décennies. Retour sur le parcours de l’un des auteurs majeurs de la littérature congolaise
Lorsqu’en 1997, il publie son premier roman, L’Impasse, Daniel Biyaoula se voit rapidement couronné par le Grand Prix littéraire de l’Afrique noire. Le paysage littéraire négro-africain voit en lui l’arrivée d’un renouveau dans la littérature africaine. Décomplexé, l’auteur se saisissait dès lors d’un thème très peu abordé jusque-là par ses contemporains. Mais il ouvrait aussi le bal des parutions d’autres romans, dits de la migritude, dans laquelle s’illustreront chacun à sa manière Alain Mabanckou (Bleu Blanc Rouge) et Sami Tchak (Place des ... Lire la suite
L’installation du sculpteur kinois livre son aperçu personnel du purgatoire dans l’esprit de l’exposition qui se tient depuis le 21 mars jusqu’au 27 juillet au Museum für Moderne Kunst de Francfort (MMK) autour des représentations du paradis, l’enfer et le purgatoire offertes par cinquante-cinq artistes contemporains originaires de plus de vingt pays africains.
Inspirée de La Divine comédie de Dante Alighieri, l’exposition collective du curateur Simon Njami occupe trois étages dans le musée allemand. Elle réunit une série de réalisations de peinture, photographie, sculpture, vidéo, installation et performance. Parmi elles, l’installation de Freddy Tsimba et les photographies du lushois Sammy Baloji tiennent leur place pour le compte de la RDC. Au sujet de la vitrine qu’offre à ses visiteurs le MMK depuis deux mois, Freddy Tsimba signale que sa contribution ... Lire la suite