Art-Culture-Média
Le président du groupe Sanza d’Anno Mboshi du Congo-Brazzaville, Gabriel Kanga, a rapporté, le 01 août, avoir participé à la 17e édition du Festival national de Gungu (Fesnag), qui a convié les artistes à impliquer les valeurs culturelles traditionnelles dans le processus du développement et de la paix en République démocratique du Congo.
Tenu du 24 au 27 juillet à Kinshasa, ce festival a eu pour thème : « La culture traditionnelle, un instrument de cohésion national pour le développement et la paix ».
Lors de ce festival, les emblèmes représentatifs sont les célèbres masques africains et des costumes fabriqués en raphias. Les costumes sont habituellement élaborés et colorés avec des peintures de visage et du corps, des coiffures et des masques ainsi que des représentations naturelles.
Cette 17e édition s’est fait accompagner non ... Lire la suite
La 3e édition du Festival des films congolais commence le 6 août à l’École africaine de développement (EAD) à Mpita dans le 1er arrondissement Émery-Patrice-Lumumba de Pointe-Noire. Cette activité qui bénéficie du parrainage de la direction départementale des Arts et des Lettres vise à mettre en lumière le 7e art congolais.
Organisé par le Club des cinéastes du Congo (3C), le festival va offrir pendant une semaine aux amoureux du cinéma, aux acteurs, cinéastes en herbe et confirmés l’occasion de vibrer autour des films congolais à travers des projections, des formations gratuites et la vente des films.
Ce festival qui se veut populaire et grand public donne aussi la possibilité aux Pontenégrins disséminés dans les six arrondissements de la ville d’apprécier et de consommer le cinéma congolais. Ainsi, après l’ouverture à Mpita, plusieurs autres ... Lire la suite
Le Campus numérique francophone de Brazzaville (CNFB), en collaboration avec les universités partenaires et les représentants d’entreprises, a présenté le 31 juillet à ces partenaires un appel à projet 2017, dans le cadre du soutien aux formations professionnalisantes de niveau premier cycle.
« L’initiative vise à renforcer la coopération école-université-institut et les partenaires non académiques, afin d’offrir de nouvelles perspectives aux jeunes et tracer pour eux un chemin où ils exprimeront leurs talents et ambitions », a affirmé Achile Sompa, responsable par intérim du Campus numérique francophone de Brazzaville (CNFB).
Ces formations professinnalisantes ou en création traduisent de forts liens entre les universités et le secteur socio-économique.
L’appel à projet vise principalement à susciter la création ou le renforcement ... Lire la suite
Durant cinq jours, l’Association Cultures Sans Frontières en partenariat avec l’Institut français du Congo ont organisé du 3 au 7 juillet dernier, la 2ème édition du Festival international des instruments de musique traditionnels africains (Fiimt’Africa). Par manque de soutien du mouvement par les autorités congolaises et le désistement de certains partenaires, l’équipe du festival dresse un bilan plutôt mitigé de cette seconde tenue. On en parle avec Elie Liberat Ntondele, directeur de Fiimt’Africa.
Les Dépêches de Brazzaville (LDB): Fiimt’Africa vient de clore sa deuxième édition, êtes-vous satisfait du résultat ?
Elie Liberat Ntondele(ELN) : Oui, nous sommes satisfaits du fait que l’édition s’est tenue. Mais aussi très déçu parce que les Congolais ne veulent pas nous soutenir afin de produire un festival de très haute qualité. Les partenaires ... Lire la suite
Les artistes congolais ont fait honneur à la République du Congo, en remportant respectivement les médailles d’or et des mentions spéciales du jury aux 8es Jeux de la Francophonie tenues du 21 au 30 juillet à Abidjan, en Côte-d’Ivoire.
Dans la catégorie contes et conteurs, Moussoki Mitchum Jules Ferry Quevin a obtenu la médaille d’or avec son conte du moustique qui a émerveillé le public.
Tandis qu’en musique, Davia Fanie, alias Fanie Fayar avec sa voix envoûtante a bel et bien séduit le jury et le public. Sa musique est un cocktail savoureux et varié. Fanie Fayar est auteure, compositrice, interprète.
Elle chante en plusieurs langues, débute sa carrière de chanteuse en 1996, dans une chorale à Brazzaville. La talentueuse artiste a participé à la première édition de la scène internationale des voix de Fame, au salon des chanteuses de la forêt ... Lire la suite
Spécialisée dans le jazz, soul et reggae, l’artiste américaine d’origine jamaïcaine, Shola Adisa-Farrar, a donné un concert le 27 juillet à la Côte sauvage après avoir animé un master class du 24 au 26 juillet à l’espace culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard.
Ce concert intègre le cadre du projet master-class et concerts de musique initié par l’ambassade des États-Unis au Congo. Il a été organisé en partenariat avec la mairie de Pointe-Noire et la société de téléphonie mobile MTN. Ledit projet qui a aussi été réalisé à Brazzaville a été coordonné au niveau de Pointe-Noire par le label Debayonne Wold de l’artiste Lionnel Kombo 2Bayonne. Celui-ci entre dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Congo et les États-Unis d’Amérique, a indiqué Todd P. Askell, ambassadeur des États Unis au Congo.
Venue pour participer à la 11e ... Lire la suite
Du 24 août au 02 Septembre 2017, Mildred Moukenga, promotrice culturelle, organisera la première édition de la foire culturelle du Congo. Prélude à cette foire, le quotidien "Les Dépêches de Brazzaville" s'est rapproché de l’initiatrice de ce concept pour en savoir plus.
Dépêches de Brazzaville (DB). Qu' entendez-vous par la foire culturelle du Congo ?
Mildred Moukenga (MM). La foire culturelle du Congo est un instrument que nous mettons en place pour essayer de pallier ce grand fléau, qui est l’acculturation de notre société. Une manière de faire un retour à notre source culturelle pour y puiser les valeurs humaines ultimes et passer au modernisme sans s’aliéner. La foire culturelle du Congo, c’est donc un nouveau concept que nous avons créé afin de nous aider à conserver durablement et en sécurité notre patrimoine culturel tout en le mettant ... Lire la suite
Langue chinoise : Grâce Boukété et Styno Deiche Lusser Madzou en compétition internationale en Chine
Grâce Boukété, étudiant, et Styno Deiche Lusser Madzou, élève en terminale, vainqueurs du concours « Chinese Bridge » organisé par l’Institut Confucius de Brazzaville, se trouvent en Chine pour défendre le Congo à la compétition internationale de la langue et culture chinoises.
Avant de se rendre en Chine pour participer à ce concours international, une cérémonie de congratulation des lauréats de ce concours « Chinese Bridge » a été organisée sous le patronage du ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua. Au cours de cette cérémonie, le ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé que depuis la signature de l’accord de coopération en 2012 entre l’université de Jinan en Chine et l’université Marien-Ngouabi, la coopération scientifique connaît un essor important avec l’enseignement de la langue chinoise au Congo.
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Les peintres de l’école de peinture de Poto-Poto ont fait une exposition légendaire à l’Institut français du Congo (IFC) sur le thème « L’École de peinture de Poto-Poto : une histoire de l’art ? »
L’ambassadeur de France en République du Congo, Bertrand Cochery, a dans son allocution donné le sens de ce thème. Pourquoi une histoire de l’art ? s’est-il interrogé. Pour le diplomate français, cette école de Poto-Poto est une référence de l’art dans l’histoire du Congo. Georges Balandier lors des années 40 a fait son premier travail ici au Congo, il s’interroge sur ces mutations qui sont en Afrique. Il cherchait en ce continent qui est en marche vers l’indépendance quelles sont les formes de l’art. On touche à cette question de l’identité vers la création. Et à cette époque, on commence à voir émerger cette école de peinture de ... Lire la suite
Dans le temps, ce « pagne des pauvres » était appelé « le malheur frappe à ta porte » ou « ton mari ne travaille pas »…mais depuis le début du mois d’avril 2016 lors du défilé privé de la marque Basem'Sé, le pagne a conquis les cœurs des amateurs de la mode du Burkina. Il est devenu un symbole de Bobo-Dioulasso, la capitale économique du « pays des hommes intègres » et a pris sa place au côté du légendaire pagne tissé Faso Danfani lancé par Thomas Sankara dans les années 1980. Le jeune styliste burkinabé, Sébastien Bazemo dit Bazem’Sé, lui a donné une nouvelle vie et une nouvelle place dans la société burkinabé . Entretien:
Les Dépêches de Brazzaville : Comment avez-vous découvert ce pagne?
Bazem'Sé: Au village de ma grand-mère, j'ai vu ce pagne attaché autour des reins des femmes, mais je ne l’avais jamais vu en ville... ... Lire la suite