Art-Culture-Média
Editeur et auteur congolais, Malachie Cyrille Ngouloubi vient d’être nommé délégué national de l’association internationale Rencontres européennes-Europoésie. Il nous parle des enjeux de cette nomination et de cette association culturelle.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Vous avez été nommé délégué du Congo-Brazzaville de l’association internationale Rencontres européennes-Europoésie, quel est votre rôle ?
Malachie Cyrille Ngouloubi (M.C.N.) : Mon rôle, en tant que délégué national, est de faire la promotion de notre association et de permettre aussi les échanges culturels avec les écrivains et artistes de notre pays.
L.D.B.C. : Pouvez-vous nous parler succinctement de l’historique et du but de cette association ?
M.C.N. : L’association Rencontres européennes-Europoésie est créée le 21 octobre 2003 à Paris en France. ... Lire la suite
Après Claudy Siar, venu avec la team de Couleurs tropicales (Radio France internationale (RFI) à l’occasion du Festival Ponton Miziki et après Mory Touré (correspondant, entre autres, de RFI & TV5 Monde) venu pour le concert caritatif de Zao en faveur des victimes des accidents vasculaires cérébraux, c’est au tour de Bintou Simporé d’honorer de sa présence le festival Soul Power Kongo qui se tient du 16 au 19 novembre, à Pointe-Noire, et dans la baie de Loango.
Née d’un père burkinabé et d’une mère française, Bintou Simporé est l’une des grandes voix de Radio Nova France, une station qu’elle rejoint en 1985 en tant que stagiaire, à l’âge de 27ans, et à la faveur du Festival Racines noires qu’elle organise avec Catherine Ruelle de RFI. Sa rencontre ce jour là avec le célèbre Jean-François Bizot, co-fondateur du groupe Nova/Actuel/TSF, sera ... Lire la suite
Dix bougies à fêter, un opéra en trois actes à savourer, une diva, des performances féminines pour s’émerveiller, voilà la (jolie) tête d’affiche du Festival Soul Power Kongo qui aura lieu à Pointe-Noire du 16 au 19 novembre.
Il est rare, en République du Congo, qu’un festival fasse de l’art lyrique sa tête d’affiche ; plutôt habitués que nous sommes à assister à des concerts de musique urbaine, de rumba, de reggae, de gospel ou encore de jazz, on peut même dire qu’il est rare simplement de pouvoir en écouter. Et c’est encore plus rare lorsqu’il s’agit d’art lyrique exclusivement féminin. Les amateurs du genre se réjouiront donc d’un opéra en trois actes intitulé « Grandes sœurs au regard plein de pèlerinage » et constituant la tête d’affiche de la dixième édition du Festival Soul Power Kongo organisé à Pointe-Noire par ... Lire la suite
Faute de conservatoire, la musique s’apprend bien souvent à l’église. Dieu n’est pas sourd aux jeunes prodiges et façonne leur oreille à sa façon. A l’arrivée, ça chante et ça joue ; plutôt bien !
C’est l’énoncé d’une évidence, la plupart des musiciens du Congo ont l’oreille, comme on dit. Qu’elle soit absolue, relative ou musicale, cette oreille là doit beaucoup... à l’église ! Assurément. Au fil de nombre d’interviews, le refrain en réponse reste souvent le même : « J’ai commencé à jouer d’un instrument, lorsque j’étais enfant, pour accompagner la chorale de l’église ». Que l’on soit batteur, pianiste, guitariste, bassiste, chanteur, c’est bien souvent le même chemin emprunté et la maison de Dieu fait office de conservatoire. De là, naît bien souvent au Congo l’oreille ! Parlons-en.
On qualifie l’oreille ... Lire la suite
Les quatre photographes primés sur les dix photos retenues ont été distingués au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée dans l’auditorium Denis-Sassou-N’Guesso du second module du mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, dans le cadre de la clôture de la deuxième édition du Festival des forêts (Forestival), le 6 novembre, à Brazzaville.
Le concours de la photographie sur le festival artistique et de sensibilisation à la protection des forêts, organisé par France Volontaires Congo, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne en République du Congo et des organisations de la société civile congolaise impliquées dans la gestion des ressources forestières, s’est tenu du 25 septembre au 30 octobre. Il a porté sur le thème « La jeunesse gardienne de la planète et actrice du changement » et concernait les photographes dont la tranche ... Lire la suite
Long métrage drame de la réalisatrice kényane Angela Wanjiku Wamai, « Shimoni » conte le parcours d’un personnage principal lugubre, un enseignant brisé psychologiquement par les souvenirs d’un séjour carcéral.
Après sept années de prison, Geoffrey, ancien instituteur, 35 ans, doit refaire sa vie à Shimoni, un paisible village de la campagne kényane. Seulement, Geoffrey déteste l’endroit et peine à se réinsérer dans la société après sa sortie de prison. Depuis son arrivée à la campagne, il y reste caché dans la cour de l'Eglise catholique et ne sort jamais. Un dimanche après la messe, Geoffrey aperçoit un homme aux cheveux blancs….
Traduit du swahili par « The Pit », Shimoni est un drame rigide et intense présenté avec l’œil distinctif de la monteuse kényane devenue réalisatrice, Angela Wanjiku Wamai. Dans son premier long métrage, Angela ... Lire la suite
Sur invitation du Centre culturel Zola, la slameuse congolaise Rosela M’sat prendra part au rendez-vous « Ma première scène » qui se tiendra le 12 novembre, à Brazzaville.
« Ma première scène » est un espace d'expression des jeunes artistes congolais en quête de visibilité, leur offrant la possibilité de s'affirmer, de s'afficher et de se faire connaître. Les fils du pays, les producteurs et les managers ont l'opportunité de dénicher les talents à promouvoir et à soutenir.
Au cours de cette manifestation culturelle, la jeune slameuse congolaise entend présenter trois thèmes essentiels, à savoir « Enfants de la rue », « Amie, ralentie » et « A toi mon amour ». A travers la thématique de « L'enfant de la rue », l'artiste aimerait attirer l'attention de la population et des autorités sur la nécessité de prendre des dispositions pratiques et ... Lire la suite
Pour les mois de novembre et décembre, la médiathèque de l’Institut français du Congo (IFC) présente aux amoureux de la lecture une collection alléchante d’ouvrages susceptibles de les aider à prolonger leurs moments de détente.
« Minecraft : le guide océans » de Stéphanie Milton (2019)
Paru aux éditions Amazon, « Les océans de Minecrat » est un livre de poche de 80 pages, dédié aux enfants de 9 à 14 ans. Il regorge de créatures colorées et de trésors rares mais aussi de nouveaux dangers. Le guide Minecraft officiel « Oceans » vous apprendra à respirer sous l’eau, à découvrir des trésors engloutis et à combattre les gardiens et les mobs des profondeurs.
« Sortir du réchauffement climatique » de Dominique de Rotalier (2022)
L’ouvrage de 165 pages guide le lectorat avec efficacité sur un sujet qui commence à préoccuper sérieusement ... Lire la suite
Une projection, suivie d’une discussion, a été organisée le 7 novembre à l’Institut français du Congo en l’honneur du long métrage « Maki’la », sorti en 2018 par la maison de production Tosala Films. D’environ 1h18 min, la fiction congolaise raconte les péripéties de Maki, une jeune demoiselle de 19 ans fréquentant la rue depuis son jeune âge.
Makila est une jeune fille qui vit dans la rue depuis l'âge de 13 ans. A son arrivée, elle a été accueillie par le caïd Mbingazor, un délinquant albinos qui l'a initiée à la façon de vivre, ou plutôt de survivre, dans la rue : drogue, prostitution, vol. Les deux finissent par se marier. Devenue femme de caïd, Makila engage à son service des enfants qui volent pour elle, en échange d'une protection et de quelques miettes. Elle arrête ainsi de se prostituer. Makila et Mbingazor forment le couple le plus ... Lire la suite
Afin de sauver le navire Ok Jazz suite à la défection en avril 1959 de Célestin Kouka, Edo Ganga, Daniel Loubelo De la Lune, Saturnin Pandi et Jean Serge Essous qui regagnèrent Brazzaville où ils créèrent l’orchestre Bantous de la capitale, Franco recrute d’autres musiciens dont Joseph Mulamba dit Mujos, Jean Kwamy Munsi (chanteurs), Jean Tshamala alias Picolo (guitare acc), Léon Bombolo dit Bolhen (guitare solo), Alphonse Epayo (guitare basse), Simon Moke (maracasiste), Albino Kalombo (saxo).
En 1960, Franco après avoir recouvré sa liberté suite à son incarcération par les autorités belges retrouve Vicky Lomgomba et Brazzos qui lui étaient restés fidèles de retour de Bruxelles où ils avaient été choisis par Joseph Kabasele pour agrémenter, avec l’African Jazz, la manifestation culturelle de la table ronde politique belgo-congolaise convoquée à ... Lire la suite