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Meilleur sapeur congolais en 2010, prix Fair-play en 2012, Maxime Pivot Mabandza est également conseiller vestimentaire et formateur des jeunes sapeurs, il encadre une dizaine des jeunes gens âgés entre 20 et 25 ans. Fondateur de l’ONG Sapeurs en danger, il retrace, pour Les Dépêches de Brazzaville, les aboutissants de son voyage au Japon qui lui a permis de décrocher la participation à un grand défilé de mode qui aura lieu à Tokyo la fin de l' année 2015 et le concours Jeunes talents qu’il organise.
Élu meilleur sapeur du Congo sur trente-deux candidats, le 28 août 2010, lors du concours « Paris en digital », organisé par Ulrich Keuter, après quatre sorties en costume, demi dakar, décontracté ou relaxe, et la tenue cérémoniale ; Maxime Pivot Mabandza, s’est vu changer sa vie. Et depuis lors, il continue à garder le titre parce que ce concours ... Lire la suite
Le talentueux photographe et réalisateur kinois est parti, trop tôt à 36 ans, emporté par une malaria cérébrale. Ses photos sont actuellement exposées à Paris dans le cadre de l’exposition Beauté Congo, commissionnée par André Magnin.
« Je suis un écrivain qui écrit avec une caméra, je suis un peintre qui peint avec une caméra », confiait Kiripi Katempo à RFI.Un artiste et observateur bien dans son époque qui signait une photographie à la fois poétique et réaliste, mettant en scène la mutation urbaine. Retour sur sa carrière.
Né en 1979 à Goma (RDC), Kiripi Katembo se rêvait en pilote de ligne dans l’aviation civile. C’est finalement à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa qu’il trouvera son bonheur, où il s’exprime à travers la peinture, adoptant un style réaliste. L’artiste découvre son sens esthétique et son style mais marque ... Lire la suite
Par sa nature, son histoire et son art, le Congo dispose d’un immense patrimoine. Un patrimoine qu’on devrait pourtant connaître et vulgariser afin qu’il soit au service du développement du pays.
Que faire pour mieux valoriser notre patrimoine et en tirer profit ? Cette lancinante question semble hanter certains cadres culturels congolais dont Samuel Kidiba. Lequel cadre a présenté, à l’occasion d’une conférence de presse donnée le 3 août à Pointe-Noire, l’École du patrimoine africain (ÉPA) dont il est directeur. Créé en 1998, cet établissement universitaire qui est basé à Porto-Novo au Bénin s’est assigné pour principale mission de conserver le patrimoine africain et de doter les Africains d’outils optimaux de valorisation de leurs richesses culturelles, artistiques, artisanales, naturelles et historiques.
Ses quatre objectifs consistent à «... Lire la suite
Djoson philosophe the Winner, O Vencedor, El Caliente, l’homme de la politique de l’intelligence de la jambe : l’os devant, la chair derrière, a initié une vision consistant chaque dimanche de livrer une rencontre footballistique avant la production musicale qui doit suivre immédiatement, question de se maintenir, car la musique demande aussi de l’endurance.
Cette initiative djosonienne sera mise en exergue pour la première fois le dimanche 9 août 2015, à l’école primaire de Ngamakosso dans le sixième arrondissement Talangaï, où son orchestre Super Nkolo Mboka va s’affronter au Staff Toulouse, une mutuelle qui accompagne les œuvres artistiques et culturelles, dirigée par Hervé Ossebi. Après cette rencontre sportive, l’orchestre et la mutuelle Staff Toulouse vont se déporter au bar terrasse du night-club Five stars pour un show. Et cela ... Lire la suite
Le jeune photographe a rendu l’âme, le 5 août, en soirée aux Cliniques universitaires de Kinshasa la veille de son admission après un transfert opéré à partir de la clinique Dr Lelo située dans la commune de Barumbu.
L’Académie des beaux-arts qu’il n’avait pas vraiment quittée au vu des projets qu’il y réalisait est tout en émoi. Le décès inattendu du jeune artiste âgé d’à peine 36 ans surprend beaucoup. En effet, récemment revenu de la Fondation Cartier où quelques-unes de ses photographies participent à l’exposition Beauté Congo 1926-2015 Congo Kitoko qui s’y tient depuis le 11 juillet, rien ne laissait présager pareil destin. Et ceux qui l’avaient vu frissonnant alors qu’ils prenaient un pot avec lui vendredi dernier n’en reviennent pas. C’est allé tellement vite !
Il semble que son état de santé n’est pas allé ... Lire la suite
La nouvelle a été annoncée, le 6 août, au bénin à l’issue d’une tournée de quinze jours des cofondateurs d’Akon Lighting Africa, à savoir Akon, Thione Niang et Samba Bathily.
Les trois cofondateurs ont dévoilé leur vision de long terme pour passer de la fourniture de l’énergie à celle de technologies éducatives via des tablettes connectées. « Avec l’électricité d’origine solaire que nous proposons, on peut connecter toutes sortes d’appareils, téléphones pour communiquer, réfrigérateurs pour conserver la nourriture, et pourquoi pas des ordinateurs. Nous avons présenté à Cotonou les contours d’un nouveau projet visant à fournir des tablettes d’apprentissage et mettre en place des classes intelligentes destinées aux étudiants que nous espérons lancer dans les prochains mois », a expliqué Akon. « Akon Lighting Africa est un projet ... Lire la suite
La 17e édition d’Africajarc s’est déroulée du 24 au 28 juillet 2015. Le collectif « L'Afrique dessinée » était à nouveau au rendez-vous cette année pour des séances de dédicace. Simon-Pierre Mbumbo, Christophe Ngalle Edimo, Nadège Guilloud Bazin, Al'Mata et Adjim Danngar y ont présenté leurs actualités.
Grande nouveauté de l'année, l'un des membres fondateurs du collectif, le dessinateur camerounais Simon-Pierre Mbumbo a lancé sa propre maison d'édition « Toom Comics » en juin 2015 avec un premier album intitulé « Pas de visa pour Aïda » de Nadège Guilloud Bazin. En créant sa maison d'édition, Simon nous a dit vouloir faire connaître la bande dessinée africaine en Afrique et auprès de la diaspora. L'objectif est de raconter l'Afrique, que ce soit par un dessinateur africain ou européen comme Nadège Guilloud Bazin, c'est avant tout la ... Lire la suite
La lecture des textes manuscrits « Histoires en pays Mikengué » par Marie-Dominique Youssef, bibliothécaire autour d’un repas convivial ont été les faits marquants de la célébration des 19 ans de la compagnie de conte Africa Graffitis le 31 Juillet au Centre de ressources des arts de l’oralité et du conte à Côte matève dans le 6e arrondissement Ngoyo à Pointe-Noire.
Trois textes figurant dans le futur projet artistique d’Africa Graffitis ont été lus par Marie-Dominique Youssef du Collectif de bibliothécaires et intervenants en action culturelle (Cobiac) d’Aix–en-Provence (France). Textes écrits par le conteur Nestor Mabiala, revus et corrigés par la lectrice du jour qu’accompagnait à la guitare acoustique le griot Kaly Djatou sous les pas de danses de l’artiste peintre, Paul Mahema.
La première histoire s’intitule « L’église du feu » ... Lire la suite
Cyrille et Méthode sont les premiers à adapter les besoins des peuples slaves au besoin du développement en introduisant l’alphabet cyrillique et la langue slave dans les services religieux. Depuis toujours, les russes célèbrent la fête anniversaire de ces deux frères ; ces deux imminents personnages qui ont contribué au développement culturel et linguistique des peuples slaves. C’est le cas de la communauté russophone de Brazzaville qui la célèbre au Centre culturel russe.
Différentes de la langue russe contemporaine moderne développée et adoptée pour les besoins de la vie dès le 20è siècle, et qui est célébrée avec Alexandre Pouchkine (fondateur de cette langue) ; les langues slavons sont les langues qui étaient aux racines de la langue russe comme aux racines d’autres langues slaves. C'est Cyrille et Méthode qui ont traduit la Bible , à ... Lire la suite
Comptée parmi les personnages principaux du court métrage Tshibawu plébiscité meilleure réalisation à la seconde édition du Festival international du cinéma de Kinshasa, Nolda Di. Massamba s’est confiée aux Dépêches de Brazzaville à la suite de la remise des prix le dimanche 26 juillet à la Place de l’échangeur.
Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Que représente pour vous le prix décerné à Tshibawu ?
Nolda Di. Massamba (NDM) : Il représente beaucoup. J’étais très contente qu’il ait reçu ce prix car le sujet du film qui a trait à la condition de la femme représente beaucoup pour le réalisateur Patrick Kuba et moi. Nous savons les viols dont sont victimes les femmes dans l’Est de notre pays et c’était un moyen d’évoquer cette réalité des violences faites à la gent féminine.
LDB : Est-ce le premier film dans lequel vous jouez depuis ... Lire la suite